Mercredi 28 juin 2023 –
Isidore Kwandja, président du CNJF et Catherine Kathungu, ministre de la culture
La République Démocratique du Congo (RDC) tient à organiser les IXèmes jeux de la francophonie. Le 28 juillet 2023, débutera à Kinshasa, ces épreuves qui rassembleront les pays francophones du monde pour prendre part à des compétitions sportives et culturelles.
En effet, au cours d’une conférence de presse animée ce mercredi 28 juin au stade des Martyrs, Isidore Kwandja, directeur du comité national de ces jeux, a donné des précisions sur différentes questions, notamment celles de savoir si la RDC sera prête, si les infrastructures seront achevées à temps ou si les pays membres participeront.
Pour lui, l’heure n’est plus aux spéculations et que les neuvièmes jeux de la francophonie auront bel et bien lieu à Kinshasa.
« Il nous semble nécessaire d’apporter à la communauté nationale et à tous les pays membres de la francophonie, toutes les informations nécessaires afin de leur rappeler la tenue des jeux. L’heure n’est plus aux spéculations mais une chose est certaine : les jeux de la francophonie auront bel et bien lieu à Kinshasa. Nous savons qu’il y a plusieurs interrogations, de savoir : Est-ce que la RDC sera prête ? Est-ce que les infrastructures sont achevées ? Est-ce que les pays membres participeront ? Mais à toutes ces questions, la réponse est oui », indique-t-il.
Et d’ajouter :
« Ces IXèmes Jeux de la francophonie sont un véritable défi à relever pour la RDC. Et malgré les difficultés que rencontre notre pays actuellement, les autorités du pays sont déterminées à relever ce défi. Les infrastructures sportives et culturelles longtemps laissées à l’abandon sont en cours de réhabilitation ou d’achèvement. Nous sommes convaincus que cette édition restera inscrite dans le livre d’or des jeux de la francophonie. La tenue de ces jeux sera un moment exceptionnel où sera exposée la grandeur culturelle et sportive de la rdc et du monde francophone ».
À 30 jours du début des IXemes Jeux de la francophonie à Kinshasa, le retard est constaté du côté du stade Tata Raphaël qui doit notamment recevoir la compétition de football et la lutte traditionnelle. Le village des jeux, installé à l’Université de Kinshasa, n’est pas non plus prêt à cent pour cent. Pour le site du stade des Martyrs, le comité national de ces jeux entrera en sa possession avant la fin de la semaine.
Ces assurances et garanties données par Isidore Kwandja, à la 123ème réunion du conseil permanent de la Francophonie, le 21 juin dernier, à Paris, n’auront pas suffit à convaincre le Québec qui a annoncé qu’il n’enverra pas d’athlètes ni d’artistes à Kinshasa pour cette édition. Les raisons qui ont primé pour motiver cette décision sont les questions de sécurité et de santé.
Par ailleurs, le 8 juin dernier, le Nouveau-Brunswick (Nouvelle fenêtre) annonçait que moins d’athlètes et d’artistes que prévu devraient le représenter, cette année, aux Jeux de la Francophonie en raison de l’incertitude entourant l’organisation de l’événement. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a procédé à une réduction considérable du nombre de ses inscriptions à ces jeux. Au lieu d’une quarantaine de membres, la délégation devra comprendre une douzaine en raison de préoccupations en matière de santé, de sécurité et de logistique.
Les IXe Jeux de la Francophonie sont prévus dans 30 jours, du 28 juillet au 6 août prochain. Cet événement est censé recevoir plus de 3 600 athlètes et artistes de l’espace francophone qui sont à ce jour déjà inscrits. Sur les 88 Etats membres et gouvernements que compte l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), 41 sont normalement attendus à Kinshasa pour ces jeux.
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Fiston MOKILI
