La ville de Kinshasa a notifié, du 30 septembre 2018 au 08 janvier 2019, 100 cas de Chikungunya (CHIKV) dans deux de ses zones de santé, Mont Ngafula I et Mont Ngafula II, a appris l’ACP lundi 11 février du ministère national de la Santé.
Selon la source, les premiers cas probables de cette maladie ont été notifiés le 30 septembre 2018 et que 74% de ces cas proviennent de Mitendi dans la zone de santé de Mont Ngafula I, avec des alertes reçues des zones de santé de la province du Kongo Central, notamment Massa, Sona Bata, Kinsatu et Kimpese.
La direction de la surveillance épidémiologique du ministère de la Santé a reçu cette alerte au cours de la troisième semaine du mois de janvier 2019 et la première investigation avec prélèvement a été réalisée au cours de cette semaine.
Les résultats de laboratoire ont démontré que sur les 67 échantillons prélevés en provenance des quartiers Mitendi et Mbenseke dans la zone de santé de Mont Ngafula I, 48 sont positifs au Chikungunya, soit 71,6%. On attend encore les résultats de l’analyse des échantillons de Mont Ngafula II et Selembao.
L’épidémie de Chikungunya, renseigne la source, est aussi en cours au Congo Brazzaville puisque 12 échantillons sur les 22 reçus à l’INRB sont positifs à cette maladie.
Le chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques infectés. Elle provoque de la fièvre et des arthralgies (douleurs articulaires) sévères. Les autres symptômes sont les myalgies, les céphalées, la nausée, la fatigue et l’éruption. Les douleurs articulaires sont souvent débilitantes et de durée variable.
Elle se manifeste aussi par une éruption cutanée au niveau du tronc et des membres à type de taches rouges ou de bouton légèrement en relief. Des saignements au niveau des gencives ou du nez peuvent également s’observer, avec un gonflement de certains ganglions, et une conjonctivite (inflammation au niveau des yeux).
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