A l’occasion de la « Journée internationale de la fille » célébrée le 11 octobre de chaque année, l’artiste-musicien Michel Ardi Bakenda a clamé, vendredi 13 octobre, à Kinshasa, son indignation face à ce qu’il appelle « l’accoutrement » des jeunes filles congolaises en général et les Kinoises en particulier.
Selon Ardi Bakenda, l’habillement des jeunes congolaises heurte et dévalorise les mœurs de « notre société » en créant des clichés.
Pour cet artiste-musicien, la responsabilité de cette situation incombe en premier lieu aux parents. Aussi, exhorte-t-il les « mamans » à prêcher par l’exemple en se comportant en modèles de référence pour leurs filles au plan vestimentaire.
Selon Bakenda, un habillement moins affriolent pourrait éviter aux jeunes folles d’être victimes de violences sexuelles basées sur le genre (VSBG). « L’habit ne fait pas le moine mais, c’est à travers l’habillement qu’on reconnait le moine », a-t-il argumenté en précisant que c’est à partir de la tenue vestimentaire qu’on peut facilement se faire une opinion sur la personnalité d’une femme ou d’une jeune fille.
Citant le livre des proverbes 22, verset 6, il conclut: « Instruis l’enfant, selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas ».
L’artiste-musicien Ardi Bakenda a sans doute raison d’interpeller les parents. Sauf qu’il a perdu de vue ce dicton: « Pour être vertueux, l’homme a besoin d’un minimum de bien être ».
La société congolaise a perdu ses repaires. En cause, l’absence d’une politique destinée à protéger la famille et l’enfance. La pauvreté ambiante a privé les parents congolais de la capacité d’élever et d’éduquer leurs progénitures. L’autorité parentale, elle, est complètement sapée…
Congo Indépendant (avec ACP)