RDC: Oxfam répond à l’épidémie de Monkeypox en Equateur alors qu’elle atteint des niveaux alarmants

L’épidémie de variole de singe (MPox) a atteint des niveaux alarmants en République démocratique du Congo, où plus de 15.000 cas et plus de 540 décès ont été signalés dans le pays depuis le début de l’année. Oxfam met en place une réponse immédiate, en particulier dans la province la plus touchée, l’Équateur.

Justine Tossou Gomis, Directrice Pays d’Oxfam pour la RDC, a déclaré: « La situation en Équateur est particulièrement alarmante, avec plus de 320 décès déjà signalés. Face à l’urgence de la situation, notre priorité est d’agir rapidement et efficacement pour protéger la santé et le bien-être des populations touchées. Avec l’appui de tous, nous pouvons endiguer la propagation de la maladie et protéger ceux qui sont les plus vulnérables ».

En étroite collaboration avec les autorités nationales et les partenaires, Oxfam vise à soutenir environ 80.000 personnes à travers Mbandaka, Bikoro, Bolenge, Tondo et Ingende en les sensibilisant à l’hygiène et à la prévention, à l’eau propre et à l’assainissement, tout en renforçant l’engagement communautaire et la préparation des institutions de santé dans la province.

« Notre réponse s’appuie sur la longue expérience d’Oxfam en matière de santé publique et de programmes d’assainissement en Équateur depuis Ebola. Nous travaillerons avec les communautés locales et nos partenaires pour fournir des kits d’hygiène et d’assainissement et des informations sur la manière de prévenir la contamination virale », a ajouté M. Tossou.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mercredi que l’épidémie de variole du singe a déjà touché plusieurs pays africains et constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Oxfam suit de près la situation dans ces pays afin d’évaluer les besoins.

Le ministre de la santé, de l’hygiène et du bien-être social de la RDC a présenté un rapport alarmant sur l’épidémie de variole du singe en RDC et a appelé l’ensemble de la communauté à changer de comportement pour contrer la propagation de l’épidémie.

Notes to Editors

  • Des porte-parole sont disponibles;
  • Depuis 2002, Oxfam est présent dans la province de l’Equateur et travaille dans les secteurs de l’eau, de l’hygiène, de l’assainissement, de la santé et de l’éducation. Actuellement, nous mettons en œuvre des actions dans les domaines de l’eau, de l’hygiène, de l’assainissement, de la protection et du genre dans quatre zones de santé (Mbandaka, Bikoro, Lotumbe et Iboko) les plus touchées par l’épidémie de variole du singe;
  • Selon le dernier rapport épidémiologique du Ministère de la Santé, la RDC a enregistré 15 664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l’année. Les provinces les plus touchées sont l’Équateur, le Sud-Kivu, le Sud-Ubangi, le Sankuru, le Tshuapa, la Mongala et la Tshopo;
  • La province de l’Équateur a enregistré le plus grand nombre de cas et 321 décès.

Pour tout contact:
A Goma, RDC: Alain Nkingi +243(0)816994725  ANkingi@oxfam.org.uk
Oxford: Nesrine Aly nesrine.aly@oxfam.org

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  1. Les points essentiels à connaître sur cette maladie :
    1. Origine et Transmission
    – Origine : Le mpox est causé par le virus de la variole du singe, un orthopoxvirus apparenté au virus de la variole humaine. Il a été découvert pour la première fois chez les singes en 1958, d’où son ancien nom.
    – Réservoir animal : Le virus est naturellement présent chez certains animaux, notamment les rongeurs et les primates en Afrique centrale et occidentale.
    – Transmission à l’homme : Le virus se transmet à l’homme par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions de la peau ou des muqueuses des animaux infectés. La transmission interhumaine est également possible, généralement par contact étroit avec une personne infectée, y compris les contacts sexuels.
    2. Symptômes
    – Incubation : La période d’incubation est généralement de 6 à 13 jours, mais elle peut varier entre 5 et 21 jours.
    – Symptômes initiaux : Fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, et ganglions lymphatiques enflés.
    – Éruption cutanée : Une éruption cutanée apparaît généralement 1 à 3 jours après la fièvre, débutant souvent sur le visage avant de se propager à d’autres parties du corps. L’éruption passe par plusieurs phases (macules, papules, vésicules, pustules) avant de former des croûtes qui finissent par tomber.
    – Gravité : Bien que le mpox soit généralement bénin, il peut être grave chez certains individus, en particulier chez les enfants, les femmes enceintes, et les personnes immunodéprimées.
    3. Prévention
    – Vaccination : Les vaccins contre la variole humaine offrent une protection croisée contre le Mpox. Deux vaccins sont actuellement recommandés par l’OMS. Un vaccin spécifique, le JYNNEOS, a été développé et est recommandé pour les personnes à risque.
    – Mesures de prévention : Éviter le contact avec des animaux potentiellement infectés, bien cuire les aliments d’origine animale, et pratiquer une bonne hygiène après avoir été en contact avec une personne ou un animal malade.
    4. Traitement
    – Soins de soutien : Le traitement est principalement symptomatique, consistant à soulager les symptômes et à prévenir les complications.
    – Antiviraux : Certains antiviraux, comme le Tecovirimat, peuvent être utilisés pour traiter les cas graves.

  2. Depuis le déclenchement par l’OMS le 14 août de son niveau d’alerte sanitaire le plus élevé concernant le Mpox, on assiste à une déferlante d’intox, sur fond de conspirationnisme. Cerise sur le gâteau, on a vu une star de la musique internationale d’origine congolaise, Me Gims, pour ne pas le citer, pérorer à qui voulait l’entendre qu’il avait été contacté par Bill Gates pour faire la promotion de la vaccination au Congo et qu’il aurait refusé pour ne pas mettre en danger ses compatriotes. Devant cette déferlante d’idioties, parfois amusantes, on ne peut rester sans rien dire. La désinformation ne peut remplacer la science. Essayons de clarifier la situation :
    Une épidémie survient lorsque le nombre de cas d’une maladie dans une population augmente rapidement. Cela peut être dû à un nouveau virus, une bactérie, ou à une maladie existante qui devient plus contagieuse. Dans le cas de la variole du singe (mpox), il s’agit d’une maladie causée par un virus similaire à celui de la variole, mais généralement moins grave. La variole du singe peut se propager par contact étroit avec une personne infectée ou avec des animaux.
    Pour prévenir la propagation de maladies comme la variole du singe, il est important de :
    – Éviter les contacts étroits avec les personnes infectées, ne pas toucher les plaies ou les éruptions cutanées d’une personne atteinte.
    – Se laver les mains régulièrement avec du savon et de l’eau ou un désinfectant pour les mains.
    – Éviter le contact avec des animaux sauvages. Certaines maladies peuvent être transmises des animaux aux humains.
    – Se faire vacciner : La vaccination est l’une des méthodes les plus efficaces pour prévenir certaines maladies. Des vaccins contre la variole du singe peuvent être disponibles pour les personnes à risque.
    Les théories du complot se propagent souvent en période de crise sanitaire parce que les gens cherchent des explications simples à des situations complexes. Il est essentiel de :
    – Se fier aux sources d’information crédibles comme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les ministères de la Santé, et les experts médicaux reconnus.
    – Savoir que les vaccins sont développés pour protéger la population contre les maladies, et non pour nuire. Ils ont sauvé des millions de vies dans le monde. Ceci ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas induire – dans certains cas – d’effets secondaires, généralement annoncés avant l’inoculation.
    – Savoir que des allégations comme celles prétendant que Bill Gates cherche à éradiquer la population congolaise sont sans fondement. Bill Gates, par le biais de sa fondation, a consacré des milliards de dollars à la lutte contre des maladies comme le paludisme, la polio, et d’autres maladies dans des pays africains, y compris le Congo. Son objectif est de sauver des vies, pas de les détruire. Alors que vos dirigeants médiocres et incompétents détournent des millions de dollars pour acheter des biens immobiliers en Belgique ou à Dubai.
    L’idée que Bill Gates voudrait éradiquer la population congolaise est absurde pour plusieurs raisons :
    – La Fondation Bill et Melinda Gates a investi massivement dans la santé publique mondiale, en particulier en Afrique, pour améliorer les conditions de vie, réduire la pauvreté, et éradiquer des maladies dangereuses. Si Bill Gates voulait nuire à ces populations, il n’investirait pas autant d’argent et de ressources pour les aider.
    – L’éradication de la population congolaise n’apporterait aucun bénéfice à quiconque. Au contraire, le développement de l’Afrique, y compris du Congo, est vu comme une opportunité pour le monde entier. Le bien-être des populations africaines contribue à un monde plus stable et prospère.
    Avec tout l’argent qu’il gagne avec son art, Me Gims, devrait pouvoir s’offrir une certaine éducation. Ainsi, avec sa musique, il pourra aider à dissiper les peurs et à encourager des actions positives pour protéger ses compatriotes contre des maladies comme la variole du singe. Au lieu de dire n’importe quoi sur TikTok comme peut le faire un vulgaire wewa ou un crétin de la Force du progrès de l’UDPS.
    Je déclare qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts.

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