Jeudi 22 juin 2023 – 13:02
Photo d’illustration
Journalistes en dangers (JED), en partenariat avec Internews, tient du 21 au 22 juin, à Kinshasa, un atelier de formation axé sur « l’évaluation des outils de surveillance et de mécanisme de protection des journalistes ». L’objectif étant de faire un état des lieux de la situation de la sécurité des professionnels des médias et répertorier les différentes atteintes dont ils sont victimes ; d’échanger sur les différents outils de surveillance que chaque organisation met en place pour défendre et protéger les journalistes dans leur travail quotidien ; et voir dans quelle mesure les différents mécanismes, légal, conventionnel ou non, de protection des journalistes permettent d’améliorer la protection et la sécurité des
journalistes en temps de paix et en temps de conflit et enfin relever l’apport de la nouvelle loi sur la liberté de la presse dans l’amélioration de la sécurité physique des journalistes et dans la protection de leur droit à la liberté d’expression.
Pour cette première journée, les participants ont échangé sur la problématique de la sécurité physique des journalistes et le dernier jour fera le point sur l’examen du rôle et des moyens dont disposent les organisations de défense de la liberté dans la prévention des attaques contre les journalistes.
« Nous mettons cet exercice de réflexion sur le compte d’un plaidoyer parce que nous sommes de ceux- là qui pensent que les journalistes doivent souvent être protégés, si on veut effectivement l’associer en l’œuvre de la reconstruction, de la pacification et même du développement de notre pays en général. Et pour bien protéger ces journalistes, il faut qu’il y ait des lois pour se faire non seulement ces lois mais ces prescrits juridiques soient respectés », a déclaré Félix Kalala, assistant chargé de recherche/JED.
Et d’ajouter :
« Nous avons tenu aussi compte du fait que les journalistes peuvent prendre conscience de leur travail, il doit respecter son code d’éthique et déontologie de manière à être à la hauteur des attentes de la population. Nous pensons qu’avec les journalistes responsables, les journalistes qui travaillent selon les normes professionnelles avec eux nous pouvons composer pour prétendre ramener la paix dans notre pays, pour autant que les journalistes vont commencer à nous donner les informations objectives par rapport à la situation de guerre que le pays est en train de traverser et quand il sera question d’organiser les élections les journalistes vont donner les informations avec responsabilité pour que ces élections puissent se dérouler dans les meilleures conditions et participer au relèvement de notre pays ».
Le représentant de l’institution en charge de l’application de la loi, organisations de défense et de protection de la liberté de la presse, avocats ainsi que les professionnels des médias prennent part à ces assises.
Grâce Guka