Lundi 16 mai 2022 – Politique
Denis Kadima
Face à la presse ce lundi 16 mai, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a réaffirmé sa détermination ainsi que celle de toute son équipe à organiser les élections dans le délai constitutionnel, à savoir, en 2023. Il a justifié cette affirmation au regard du travail qui se réalise déjà depuis son arrivée à la tête de la centrale électorale.
« À notre niveau à la CENI, nous n’avons aucun doute que nous aurons les élections en 2023. Quelqu’un m’a dit sur Radio Okapi le fait que j’affirme que les élections auront lieu en 2023 dénote un certain orgueil, de l’arrogance, de manque d’humilité. Je lui ai dit non, c’est plutôt je vous fais part de notre sens de détermination avec mon équipe. On nous a donné une tâche, chacun de nous était candidat à un certain moment, chacun de nous a vanté ses atouts, ce que nous pouvons apporter au pays et aujourd’hui, on est là », a fait savoir Denis Kadima Kazadi.
Et d’ajouter :
« Il y a des gens qui aimeraient nous entendre dire que les élections n’auront pas lieu en 2023 mais ça, ce n’est pas la réalité parce que nous sommes vraiment au boulot. Je vous ai parlé qu’il y a des équipes qui sont déjà déployées, nous sommes en train de travailler sérieusement pour qu’il y ait des élections en 2023. Ceux qui ont des doutes, on leur demande seulement d’attendre, il ne faut pas qu’ils soient surpris parce que nous aurons des élections. Ce n’est pas un slogan que nous lançons en l’air, nous le disons parce que nous sommes assurés par la qualité et la quantité du travail que nous sommes en train de faire ».
Toutefois, Denis Kadima n’a pas manqué de revenir sur les différentes contraintes dont il faut relever dans l’organisation des élections.
« Nous, à notre niveau, en dépit des contraintes auxquelles nous faisons face parce que nous vous avons, dans le passé, énuméré un certain nombre de contraintes et dont un bon nombre ne dépend pas de nous. Par exemple, la CENI ne peut pas financer elle-même ces élections, nous dépendons de notre gouvernement, la CENI ne peut pas assurer la sécurité, nous dépendons de l’armée, de la police etc. Pour l’information et la sensibilisation, nous avons besoin des médias donc chacun joue son rôle et nous jouons le nôtre jour et nuit », a-t-il expliqué.
Sur le terrain, l’opposition politique accuse le régime de Félix Tshisekedi de vouloir retarder la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Elle appelle à la convocation d’un dialogue en dehors des institutions afin de trouver un consensus sur les futures élections.
Clément MUAMBA/ACTUALITE.CD