Les temps filent entre les doigts. Heureusement que les lecteurs, auditeurs et internautes de Réveil FM International sont là pour nous rappeler. En effet, 2 janvier 2012-2 janvier 2018, cela fait 6 ans déjà que Yann Boshab, ivre mort, le chauffard, loubard et fils d’Evariste Boshab, a tué 8 personnes sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa.
En effet, revenant d’une boite de nuit de la capitale congolaise, vers 6 heures locales du matin le lundi 2 janvier 2012, roulant à vive allure comme dans une course rallye sur le boulevard du 30 juin, Yann Boshab, le fils d’Evariste Boshab au volant d’une jeep noire a perdu le contrôle de son véhicule. Ivre mort le chauffard a heurté de plein fouet un taxi. Il a tué 5 personnes sur place, les 3 autres personnes blessées grièvement sont décédées par la suite. Fils d’un apparatchik-mammouth du Joséphisme usurpateur du pouvoir à Kinshasa, Yann Boshab a été protégé. Non pas pour qu’il rende compte mais pour s’extraire de la justice. Parmi les victimes, un avocat inscrit au barreau de la Gombe: Me Maitre Mimi Lokonga Hugues Arthur, qui avait pour adresse du cabinet: Avenue du Port Blg BIAC 2è étage Rond-Point Forescom-Gombe.
Dans cette république bananière, le chauffard-fils des Joséphistes Yann Boshab n’a pas été interpellé par la police. La Jeep portait la plaque d’immatriculation 01 AN (Assemblée nationale). Ce n’était pas une voiture privée, mais la jeep officielle du Président de l’Assemblée nationale. La police après l’accident a accompagné le fils à papa chez lui. Aucun constat de l’accident n’a été fait. D’ailleurs, pour empêcher toute enquête, leur jeep objet de l’infraction, se trouve au camp Lufungula chez le Général Kanyama, esprit de mort! Et le soir, accompagné des militaires jusqu’au pied de l’avion, Yann Boshab a été embarqué dans le vol SN pour Bruxelles. Exfiltré du Congo, Yann Boshab a disparu, il est devenu un fugitif!
Étonnant qu’Evariste Boshab, devenu Ministre de l’Intérieur, ait parlé des 450 congolais enterrés nuitamment dans une fosse commune qu’ils étaient des indigents.
Par Freddy Mulongo, in Radio Réveil FM International, 08.01.18
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