RD Congo: Le ministère des Finances veut renforcer la discipline budgétaire

Des mesures urgentes sont attendues. Elles portent notamment sur la gestion financière sur base caisse, la réduction de certaines dépenses, le respect de la chaine des dépenses. L’avantage d’une bonne programmation des dépenses publiques réside dans la diminution des dépenses imprévues qui sont source de gaspillages des ressources.

Gaston Mutamba Lukusa

Dans sa Note sur les finances publiques N°002 du 24 juillet 2024, le ministère des Finances affirme que la situation des finances publiques nécessite un ajustement budgétaire et une bonne gouvernance. Selon les auteurs du rapport, des mesures urgentes doivent être prises à la suite de la stagnation des recettes budgétaires. Elles portent notamment sur la gestion financière sur base caisse, la réduction de certaines dépenses, le respect de la chaine des dépenses et l’exécution progressive des virements de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, à partir du 10ème jour du mois afin d’éviter l’injection massive des liquidités.

Dans la loi de finances de l’exercice 2024, les recettes totales sont projetées à 40.986 milliards de francs contre des dépenses de même hauteur. Mais au 22 juillet, les recettes publiques cumulées se sont établies à 14.233 milliards de francs contre un niveau prévu de 13.342 milliards de francs dans le plan de trésorerie. Les dépenses cumulées, à la même date, s’élèvent à 13.708 milliards de francs contre une prévision de 13.747 milliards. Les recettes récoltées ne représentent donc que 34% des montants prévus au budget de l’Etat de l’exercice 2024. Si toutes les dépenses prévues étaient exécutées, cela se traduira par un déficit budgétaire important.

Des mesures d’austérité doivent être prises. Il faut couper dans certaines dépenses non essentielles et renforcer la rigueur dans la gestion. Cela fera grincer les dents de quelques uns et surtout de ceux qui vivent des détournements des crédits budgétaires. Sans cela, il y aura dépréciation accélérée du taux de change du franc et l’inflation. Les mois à venir seront d’autant difficiles que les cours du cobalt sont bas et que certaines sociétés minières ont déjà procédé à des paiements anticipatifs des impôts. Il y aura donc chute des recettes minières au second semestre alors que l’économie du pays dépend du secteur extractif pour sa survie.

Pour compliquer le tout, Il existe beaucoup d’ordres de paiement en suspens et il faut continuer à financer la guerre à l’Est du pays. A signaler qu’au cours d’une réunion du 17 juillet 2023 présidée par le Chef de l’Etat, des mesures avaient été prises pour assainir la situation des finances publiques et l’environnement économique. Il y avait outre les membres du gouvernement, le président du Conseil économique et social, l’Inspecteur général des Finances, les présidents de la Fédération des entreprises du Congo et de l’Association congolaise des banques. Depuis cette réunion, des résultats palpables se font encore attendre.

Malheureusement, plus ça change plus c’est la même chose. La Cour des comptes a maintes fois dénoncé le fait que l’exécution budgétaire n’est pas toujours conforme aux inscriptions budgétaires et aux procédures de passation des marchés. Les dépenses imprévues continuent à s’opérer, hypothéquant toute croissance de l’économie et le partage équitable des bénéfices sociaux. Ces dépenses imprévues sont consacrées à la consommation de quelques privilégiés et à des investissements souvent sans rentabilité économique.

L’absence de toute programmation des dépenses publiques, à savoir l’application intégrale des instructions et directives relatives à l’exécution du budget de l’Etat, doit être punie. L’avantage d’une bonne programmation des dépenses publiques réside dans la diminution des dépenses imprévues qui sont source de gaspillages des ressources. Une bonne programmation doit renforcer le rôle de l’Etat au détriment de quelques individus. Elle va permettre à l’Etat de mener sa politique de développement socioéconomique et d’amélioration des conditions  de vie des populations. Mais une telle gouvernance n’existe que là où il y a une réelle volonté politique de changement.

Gaston Mutamba Lukusa

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Readers Comments (17)

  1. Notre pays ne manque pas de programmes, de promesses, le hic est que nous avons du mal à les réaliser. Le nouveau ministre des Finances vient avec sa martingale à lui : renforcer la discipline budgétaire, diminuer les dépenses imprévues qui sont source de gaspillages des ressources…
    Devons-nous le croire en pur produit de l’Udps Union sacrée qui nous a habitués à des promesses sans lendemains ??? Même leur « peuple d’abord » est devenu un slogan creux…

  2. MIYIBI !
    Où sont nos forages et nos lampadaires ?
    MIYIBI !!

  3. A la lecture de cet excellent article de notre frère Mutamba sur les  » mesures
    urgentes attendues », il est essentiel de s’interroger sur les réalités socio-politico-économiques de notre pays et les leviers dont disposent les pouvoirs politiques pour atteindre les objectifs poursuivis. L’économie, c’est d’abord une affaires des équilibres et des choix à trouver compte tenu de la tension permanente entre les ressources rares et les besoins illimités. Des nombreux et éminents économistes ont produits des travaux sur le sujet. Certaines recherches ont abouti à des questions existentielles du genre: que doit on produire ? Du riz ou des armes, comment produire ? En privilégiant la machine ou la force humaine, et surtout pour qui produire ? En tenant compte du partage entre les membres de la société. Ce postulat posé, nous pouvons modestement nous plonger dans situation socio-économique de notre pays. Commençons par les données factuelles: le budget de la nation à partir duquel les différentes demandes peuvent trouver des réponses totales ou partielles, car la satisfaction des besoins de la population en est fortement liée. Les prévisions budgétaires pour l’année 2024-2025 sont de à peu près 16 milliards de dollars ( apports extérieurs compris ) et ce pour une population de plus au moins cent millions d’habitants. Notre PIB est aujourd’huide plus au moins 75 milliards de dollars. En terme de PNB, la RDC a l’un des revenus par habitant le plus faibles au monde. Par contre nous avons des marges de manœuvre car, l’endettement du pays est très faible- le ratio dette/PIB- est favorable. sauf que pour s’endetter, il fait être capable de rembourser, et c’est par le travail qu’on peut y arriver. La gestion sur base caisse est un handicap dans la mesure où la mobilisation des recettes est faible, et pour ses dépenses courantes, le gouvernement recourt à l’omission des bond de trésors
    dont les effets sont très limités. pour cequi est des dépenses en urgence non prevues dans le budget (je suis en désaccord avec ceux qui reprochent au gouvernement de recourir au financement en urgence car, étant donné l’état de délabrement du pays, il faut trouver des solutions ponctuelles et urgentes non budgetées ). Que faut il faire dans ce cas ? Il faut travailler pour produire ce dont le pays a besoin pour satisfaire les besoins sociaux de la population. Ceci implique qu’on mette l’accent sur les besoins de base: l’eau, l’énergie, l’éducation et la sécurité. C’est ça la redistribution dans le sens économique du terme. Est-ce que ces besoins sont satisfaits au Congo? La réponse est évidemment non, et loin s’en faut. Raison pour laquelle l’évocation des fléaux comme la corruption, détournement ou autres formes des mauvaises gestions posent problème, car, il est important que l’utilisation des deniers publics soient faite avec parcimonie et de façon rationnelle. Une autre question importante est celle de savoir où le pays doit il trouver les ressources qu’il est appelé à redistribuer ? On est là au cœur du sujet: 80 % des ressources budgétaires viennent de la production minière, alors que le vrai moteur de la croissance; c’est la consommation intérieure, si non, nous aurons toujours cette croissance appauvrissante qui condamnera le pays dans une précarité insupportable. D’ailleurs, étant donné le fait que les prix de ces minerais sont fixes par d’autres pays consommateurs selon leurs besoins, nous sommes forcément tributaires des aléas du marché international avec des mécanismes liés à la loi de l’offre et de la demande car, pour faire baisser le cours de nos minerais, ils (pays consommateurs) font recour à leurs énormes stoks. Contrairement au cobalt, il y a flambée des prix du cuivre sur le marché, mais hélas, nous ne maîtrisons pas tous les macanismes. Il y a aussi les réformes fiscales car, le Congo compte à peine 200 milles assujettis à l’impôt sur les revenus, cequi est marginal en terme de la contribution au budget du pays, la reforme concernant l’impôt sur la consommation (TVA) doit être une priorité. A part l’économie réelle qui concerne la production des biens et services qu’il faut diversifier, il y a aussi l’économie
    financière qui est quasi inexistante chez nous. Sans oublier La penetration bancaire au Congo qui est de moins de 10 % alors que dans nos pays en voie d’événement, les investisseurs passent facilement par le circuit bancaire pour obtenir les capitaux dont ils ont besoin pour leurs activités. J’ai essayé de rester neutre dans mon analyse, ma conclusion doit l’être aussi: notre pays a beaucoup de défis à relever, en commençant par la lutte contre la corruption, promouvoir l’initiative privée car, ce n’est pas l’état qui créée les richesses, celui ci doit se cantonner dans son rôle de régulateur et assurer la bonne gestion des ressources du pays. La productivité du travail passe par la bonne formation, d’où l’importance d’un bon système d’enseignement. Une population en bonne santé est toujours dynamique et rediliente, la sécurité pour tous permet le développement intégral du pays. Je souhaite donc que les réformes avenir tiennent compte de nos réalités. Qu’on cesse de copier aveuglement les modèles inadaptés qui produisent des tensions au sein de la communauté nationale. Je me suis gardé de parler de la guerre à l’est du pays parce que cela suscite des controverses. Il y a autant des solutions qu’il y a des congolais, c’est notre pécher mignon. Par contre, nous savons que cette guerre a pour origine le pillage de minerais dont les puissances occidentales ont besoin pour leurs industries. Kagame n’est qu’un faire valoir d’autant plus que la majorité de sa population soufre des effets de cette folie comme les congolais.

    • Bien cher Pilipili,
      Bravo pour votre pertinente leçon d’économie – je n’ai pas honte à avouer que je suis profane en science économique livresque -.
      Vous commencez par nous inviter à tenir compte de nos réalités socio-économiques et des leviers dont disposent les pouvoirs politiques pour atteindre les objectifs mais je crains que dans votre analyse vous n’ayez pris compte de cet existant que de façon théorique. Moi je n’y vois pas l’impératif de volonté politique à la base des résolutions de toute crise ; car crise multidimensionnelle il y’a, ce que là aussi vous semblez trop rapidement négliger.
      L’économie n’est pas que données sur le papier c’est d’abord selon moi dans nos pays faibles et déstabilisés sur tous les secteurs, le savoir et le savoir-faire des hommes qui la conduisent, la vie de tous les jours, la nécessité de travailler davantage et de vouer la production économique à régler les nombreux problèmes de leurs populations.
      L’existant c’est aussi et surtout un pays gangrené par une corruption, une impunité avec jouissance, enrichissement illicite et détournements endémiques ; bref une mal-gouvernance entraînée par le sommet de l’État. Nous ne pouvons en effet nous illusionner de nous en sortir si nous permettons les dépassements budgétaires automatiques parce que c’est à la Présidence. Un piètre exemple ou une absence de modèle à suivre combien préjudiciable.
      Nos ressources à redistribuer viennent aujourd’hui de la rente minière mais à voir les millions qui sont détournés on se dit que nous aurons encore de la réserve si notre économie est diversifiée et sa gestion rationalisée.
      Bref si je suis épaté par votre litanie de diagnostic et du traitement de la maladie de notre pays je n’en reste pas moins convaincu que la solution ne viendra que d’un leadership responsable,epert et courageux mais d’abord doté d’une volonté politique déterminée à changer les choses. Les Hommes encore les hommes…

  4. La discipline budgetaire commence par elimination des depassements budgetaires (inclu detournements enormes) a la Presidence meme pour la jouissance et les voyages inutiles de Felix et sa bande d’ex-frappeurs. Cette discipline passe aussi par la fin a l’impunite couvrant de grands voleurs de deniers publics dont Nico Kazadi, « petit-ya-confiance » de Felix et sa famille, aujourd’hui en fuite et se la coulant douce en France sous protection de Felix. Le reste n’est que bla..bla digne de conseils-de- ministres faineants de Felix et ses 1er-ministres.

  5. Discipline budgétaire dans une frappocratie ? Kiekiekie…on doit interdire la consommation de Zododo à Kinshasa. Mélangé au Chivas, cela peut conduire au délirium…
    Les congolais doivent s’organiser pour obtenir – par des voies légales – des ordonnances de gel d’avoirs dans les pays où nos frappeurs en béton planquent les millions volés au Congo. Cela est possible. Il faut commencer à attaquer ces voleurs là où ça fait mal…
    MIYIBI !
    TOLEMBI PASI !!
    FREE MIKE MUKEBAYI !!!

  6. Combattant Résistant de l'Ombre 30 juillet 2024 @ 17 h 07 min

    DE BRETTON WOODS À BRETTON WOODS 2.0 ET LE FAUX CONTRÔLE FINANCIER À POSTERIORI EN LIEU ET PLACE D’UN CONTROLE SÉRIEUX EX-ANTE ! Baron Louis disait « Faites-moi de bonne politique et je vous ferai de bonnes finances ». Nul ne peut faire de la bonne politique classique dans un pays occupé. Un Politichien Collabo n’a aucun mandat politique pour renforcer la discipline budgétaire qu’on se le dise. Il faut sortir du déni de la réalité d’Occupation étrangère RWANDO-OUGANDAISE et du tropisme béat digne de la sorcellerie du politiquement correct que ces Politichiens Collabos professent bêtement dans un pays occupé où aucun contrôle des finances publiques ex-ante est effectif alors que subiste toujours un faux contrôle à posteriori effectué par une IGF LUBALISÉE du farceur escroc Jules ALINGETE membre actif de l’UDPS (UNION DES DÉMONS POUR LE PROGRÈS DE LA SORCELLERIE) FAMILIALE. La Gauche du TRAVAIL et la Droite des VALEURS pour une réconciliation nationale en RDC occupée est une UTOPIE SATANO-OCCULTO-NÉCROMANCIENNE. Le President Russe Vladimir Poutine a déclaré récemment ceci « Le système de Bretton Woods est mort ». Jadis actifs depuis 1944, les accords de Bretton Woods, issus du lieu occulte de Mount Washington Hôtel prirent déjà fin depuis 1971. Qui prête alors des millions et milliards de dollars par le FMI a Tshilombo-PÉTAIN et ses 2000 CONSeillers voleurs escrocs qui les détournent pour les extourner en Occident ? […] Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le système monétaire international est dominé par le Dollar Américain, un statut consolidé lors de la Conférence de Bretton Woods en 1944. Les États-Unis, détenant alors près de 70 % des réserves mondiales d’Or, réussissent à faire du Dollar la monnaie de référence, ancrée sur l’Or. En 1971, ce système a connu une fin brutale, lorsque le président Richard Nixon suspend la convertibilité du Dollar en Or, marquant la fin de l’Étalon et le début des Taux de change flottants. Suite à cela, l’hégémonie du Dollar se poursuit grâce à l’instauration du Pétrodollar, orchestrée par Henry Kissinger, obligeant les nations de l’OPEC à vendre leur pétrole exclusivement en dollars. Cette manœuvre stratégique ancre la position du dollar dans le commerce international et les réserves des banques centrales, même après la fin du standard Or. Lors du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine appelle à un nouveau système monétaire international. Selon lui, la confiance dans l’économie américaine, base du système actuel, est érodée par les abus du privilège du dollar. On peut aujourd’hui clairement parler d’une militarisation du RÉSEAU SWIFT et les multitudes de sanctions économiques en sont aussi une démonstration profonde. Les BRICS ont drastiquement augmenté la part de l’Or dans leurs réserves de change tout en développant des systèmes de paiement alternatifs comme les monnaies numériques de banque centrale (CBDC). Le projet MBRIDGE pour des paiements transfrontaliers, dirigé par la Chine, vise à offrir une alternative au réseau SWIFT. Sa réussite sur le long terme repose maintenant sur des taux de conversion avantageux et un étalon fiable pour faciliter les transactions. Un nouvel arrivant pourrait trouver une place particulière et il s’agit du BITCOIN. En tant que monnaie numérique décentralisée et non censurable, il offre un système de paiement en plus d’une réserve de valeur. Sa masse monétaire limitée en fait un étalon monétaire potentiel qui pourrait permettre un commerce international équitable et apaiser les tensions géopolitiques. […]. Nous sommes dès lors dans une transition vers un nouveau système monétaire. L’OR et même peut-être le BITCOIN joueront un rôle important. Les conséquences sont gigantesques mais la fin de l’Ère du Pétrodollar donnera finalement naissance à une alternative stable et plus équitable à toutes les nations (BRETTON WOODS 2.0)… TRANSPARENCE ET COMPARABILITÉ DES COMPTES DES FINANCES PUBLIQUES, PRINCIPE DE LA CONTINUITÉ D’EXPLOITATION ET DE LA COMPTABILITÉ EN PARTIE DOUBLE. QUAND UNE BANQUE NATIONALE EST DIRIGÉE PAR UNE VOLEUSE, LE MINISTRE DES FINANCES EST AUSSI UN VOLEUR COMME LEUR PRÉSIDENT PROTOCOLAIRE JOUISSEUR TRAÎTRE ! Cette déclaration farfelue du sinistre des finances est un euphémisme diabolique car l’actuelle Gouverneure de la BCC (BANQUE CENTRALE DU CONGO-KINSHASA OCCUPÉ) vient de détourner des millions de DOLLARS. En effet, la nommée Malangu Kabedi Mbuyi est accusée d’avoir détourné plus de 27 millions de dollars du Trésor Public. Quant au prédécesseur de ce foutu ministre des finances, sieur Nicolas Kazadi de triste mémoirepseudo énarque, sa gestion financière est tellement kleptocrate que son successeur donne la nausée en faisant des telles déclarations fanfaronners, démagogiques, populistes, bêtes et connes sans pour autant implémenter un AUDIT FINANCIER poussé et efficace du gestionnairr precedent pour mettre en place sa folle nouvelle politique des finances publiques. En comptabilité et Fiscalité, il y a parmi les principes generaux, un principe sacro-saint qui s’appelle le PRINCIPE DE CONTINUITE D’EXPLOITATION qui impose qu’au moment d’établir les comptes des sociétés, ils doivent toujours être faits en partant du principe que l’entreprise continuera à être exploitée sur les prochains exercices à venir. Cela permet d’agir sur la TRANSPARENCE et la COMPARABILITÉ des comptes du point de vue micro-économique. Il en est de même de la comptabilité nationale d’un pays du point de vue macro-économique. Ce ministre des finances du Gouverne et ment d’Occupation étrangère RWANDO-OUGANDAISE est un tintin aventurier comme leur fameux Garde des Sceaux qui démontre son incompetence notoire. Peut-on renforcer la discipline budgétaire sans pour autant esquisser le principe de continuité d’exploitation qui fait partie des nombreux principes comptables que les entreprises et les pays doivent obligatoirement respecter pour la tenue de leur comptabilité pour respecter le principe de permanence des méthodes, selon lequel les écritures comptables doivent être réalisées de la même manière que les années précédentes. Pourquoi devons-nous exiger le principe sacro-saint de la CONTINUITÉ D’EXPLOITATION en RDC occupée ? A cause des Kleptocrates Politichiens Collabos RDCIENS Voleurs Escrocs a cause des évènements probables à venir à la suite de l’exercice comptable dans un pays ou une entreprise, cesdits événements doivent être pris en compte sans changer la manière de réaliser les états comptables. Cela implique le contrôle des nombreuses opérations frauduleuses en RDC occupée telles que la future vente des sociétés étatiques, des terrains et immeubles de l’État (Vente d’immobilisations) et autres investissements qui tombent en désuétude sans contrôle ni audit. Cela peut faciliter alors faciliter le renforcement de la discipline budgétaire qui est assise sur le principe de la comptabilité en partie double (ACTIF/PASSIF et CHARGES/PRODUITS) pour la MICRO-ÉCONOMIE (Entreprises et Ménages), les OPÉRATIONS COURANTES=PRODUCTION, EXPLOITATION, AFFECTATION DES REVENUS PRIMAIRES contre OPÉRATIONS D’ACCUMULATION=EMPLOIS, RESSOURCES, COMPTE FINANCIER) pour la MACRO-ÉCONOMIE (ÉTATS ou PAYS). Sans une gestion des finances publiques ex-ante, tout ce qui survient à posteriori n’est que parodie, magouille, rétrocommissions, surfacturaion, dépassements budgétaires, mensonge et démagogie. « Le fanatisme aveugle est une forme d’esclavagisme mental, intellectuel, spirituel, physique et moral » dixit Combattant Résistant de l’Ombre. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE INSTANTANÉ. A LUTA CONTINUA. VITORIA E CERTA. INGETA

  7. On lit ici qu’on veut renforcer la discipline budgétaire. On apprend de l’autre côté de la fenêtre que le guignol qui fait office du ministre de l’intérieur à signé une liste déclarative des membres de son cabinet (90 bouffons) dont deux tribus sont prédominantes : les Bashi du Sud Kivu et les Baambo du Kasaï. Alors qu’on sait qu’un cabinet ministériel ne peut dépasser le nombre de 30 personnes…
    MIYIBI !
    TOLEMBI PASI !!
    Discipline budgétaire oblige…
    Et ce peuple BOLOLE regarde sans colère, sans indignation, sans révolte…Il prie, danse et meurt bêtement dans un concert d’un faux pasteur-chanteur.
    Peuple maudit à jamais…

    • Nono, croyez moi si vous voulez, en rédigeant ce commentaire à la suite de l’article de notre frère Mutamba, je n’était pas animé par aucun esprit polémique, je voulais juste expliquer modestement à quel point les questions économiques
      sont très complexes, aussi bien à l’échelle du pays qu’au niveau de chacun de nous individuellement. Sachez qu’à des degrés divers, nous faisons tous de l’économie au quotidien parce que nous faisons des choix et des arbitrages pour satisfaire nos besoins. Ces arbitrages guident nos décisions en tenant compte de nos ressources et la disponibilité des biens qui serons affectés à la satisfaction de nos besoins. Vous me direz; tous ça c’est de la théorie ou que la réalité n’a rien à y voir. Comme le pays, vous avez un budget que vous répartissez chaque jour selon un certain nombre d’éléments: la composition de votre famille, les préférences de chacun, la disponibilité des biens sur le marché, les imprévus etc…, p.ex. la maladie ou le deuil d’un proche. L’Etat dans ses arbitrages lors de la présentation du budget se base sur la même approche pour repartir les crédits au niveau des ministèrs. La pandémie de covid et la guerre Russo-Ukrainienne illustrent bien cette réalité.
      C’est dans ce cadre qu’intervient la notion d’urgence. Il est vrai que dans nos pays en voie de développement où le contrôle n’est pas rigoureux, les gestionnaires ont tendance à tricher ou à exagérer, néanmoins, il ne faut pas condamner de façon définitive le recours aux solutions d’urgence
      surtout dans un pays où tout est prioritaire, et surtout que les ressources sont tres limitées. Comme vous, je condamne la corruption et le détournement des deniers publics. Le clientelisme et le népotisme ne favorisent pas l’équité et la bonne répartition des richesses du pays. En ce qui me concerne, je n’aime pas avoir une vision binaire qui consiste à tout rejetter, dans notre pays, il y a du bon et du moins bon, je ne suis pas manichéen , il faut toujours relativiser. En observant le comportement de nos concitoyens, vous remarquerez que ceux qui attendent tous de l’Etat sont ceux qui refusent de contribuer à l’effort en payant les taxes, les impôts etc…oui je sais qu’il est souvent inaccessible de payer pour que les autres se mettent plein les poches. Mais hélas tout ça est une question de patriotisme et de civisme. Notre pays a beaucoup d’atouts, il nous faut en prendre conscience individuellement. Je ne suis pas dans l’angelisme, je suis lucide, les maux qui rogent notre pays sont connus, ils doivent être combattus. J’espère avoir été moins théorique, mais je l’ai souligné en introduction, l’économie est une matière dont les mots et expressions sont rébarbatifs. D’ailleurs, même les prix Nobel ont du mal se mettre d’accord. C’est bien ça la beauté de la science.

      • @Pilipili
        1. Ne nous trompons pas de discussion, je ne sais où vous m’avez vu dans la polémique : mettre à jour l’existant tel que je le vois est un impératif d’efficacité et de responsabilité, selon moi.
        2. Je ne suis surtout pas là à pointer les uns contre les autres sauf peut-être à insister sur le rôle qui incombe aux dirigeants en même temps que j’avoue mes limites à saisir tout de l’économie. 3. C’est dans ce sens où il nous faut insister sur nos nombreuses failles de comportement et de gestion de notre économie que nous devons desactiver Cela n’a rien de binaire ou de manichéen, c’est simplement cibler les leviers indispensables pour une bonne gouvernance.

      • Binsonji E Madilu 2 août 2024 @ 15 h 19 min

        Mon Cher Pilili.
        Je vous remercie pour votre analyse du texte de GLM et de votre reponse au President Nono. En effet, tout celui qui gere une famille fait de l’economie sans le savoir, tout comme M Jourdain faisait de la prose sans le savoir. L’economie parait rebarbative, mais au moins elle a des fondamentaux qui ne sont pas differents des fondementaux que chacun de nous utilise dans la gestion de son foyer. J’espere que ceux qui veulent comprendre ces fondamentaux vont se rappeler ces lignes:’sachez qu’a des degres divers, nous faisons tous de l’economie au quotidien parce que nous faisons tous des choix et des arbitrages pour satisfaire nos besoins. »Comme le pays, vous avez un budget que vous repartissez chaque jour selon un certain nombre d’elements: la composition de votre famille, les preferences de chacun, la disponibilite des biens sur le marche, les imprevus, etc… par ex la maladie d’un proche’
        Ceci dit, avez-vous remarque la maniere subtile que le president Nono utilise pour vous poussez a dire deux mots sur son sujet favori, a savoir, l’incompetence de l’homme au sommet de l’Etat? L’achat de drones, la mise ajour de notre systeme GPS desactive par le Rwanda, l’ajustement des choix douloureux a faire a cause du parti-pris de l »occident en faveur de Kagame, l’exfiltration des traitres des services nevralgiques de l’Etat…Tout cela ce n’est pas son affaire! Il prie lui tous les jours pour la chute de Fatshi qui incarne a ses yeux tout ce qui va mal dans notre pays. Prochainement il vous dira que c’est Fatshi qui a invente la corruption, le nepotisme, le tribalisme, et le detournements publics! C’est alors que vous vous rendrez compte combien il est difficile d’avoir un echange serieux avec ces messieurs du PICT!

  8. Discipline budgétaire, avez-vous dit ?
    Ils volent des millions, ils ne construisent rien au pays, même pas un hôpital digne de ce nom.
    A la moindre entorse de la cheville, ils vont se faire soigner en occident.
    C’est ça la discipline budgétaire, façon nègre.
    Le peuple affamé, soigné dans des mouroirs puants, regarde. Sans colère, sans indignation, sans révolte…il prie, danse et meurt dans l’indignité totale.
    MIYIBI !
    TOLEMBI PASI !!
    FREE MIKE MUKEBAYI !!!

    • Pierre Jacquenry 2 août 2024 @ 17 h 53 min

      Bien dit cher compatriote. La pretendue discipline budgetaire ne s’applique pas au jouffu-jouisseur au sommet. Lui qui prefere retourner chez lui en Belgique pour un petit controle medical de routine coutant des $millions au Tresor (inclu voyage en jet personnel avec copains et copines). Ce alors qu’au pays, il evite l’interieur pour ne fut-ce qu’y aller consoler les victimes (Genecost) des guerres multiples. Voila un farceur et roublard; mais qui se coit malin. Sur ce dernier point, il continue a rouler les Congolais naifs, pretendant ne jamais negocier avec le M23 alors qu’il le fait presentement, car aux abois vu defaites a l’Est! Pour cela il se cache derriere l’Angola et Ouganda sous pression Internationale! Ces defaites a l’Est etant un resultat logique de detournements enormes du maigre budget militaire par Felix, sa famille et ses copains dont l’autre jouisseur Bemba. Avez-vous dit « discipline budgetaire »? Rire est permis.

  9. *** 4. La bonne lucidité selon moi c’est d’abord de reconnaître que tout ne va bien, beaucoup va même mal dans notre pays, sinon après 64 ans de souveraineté un pays tant doté de multiples potentialités ne compterait pas autant des populations en dessous du seuil acceptable.

  10. Combattant Résistant de l'Ombre 3 août 2024 @ 13 h 22 min

    QUE DEMANDE LA RÉSISTANCE COMBATTANTE KONGOLAISE AU PEUPLE KONGOLAIS SOUVERAIN PRIMAIRE ? ABANDONNER LA RELIGIOSITÉ IMBÉCILISANTE, LE FANATISME AVEUGLE ET LA CULCUTERIE BONDIEUSARDE. QUITTER LES ÉGLISES DE SOMMEIL BINZAMBI NZAMBI ET BOYCOTTER LES CONCERTS IDIOTS AU STADE DES MARTYRS À KINSHASA LA POUBELLE ! Le MARÉCHAL MOBUTU SESE SEKO disait « Un fruit ne tombe que quand il est mûr ; mais devant l’ouragan et la tempête de l’histoire, mûr ou pas mûr, il tombe quand même ». En RDC occupée il n’y a pas des véritables dirigeants politiques sinon l’actuel aéroport international de Ndjili IMPROPRE, archaïque,et médiéval serait réfectionné et modernisé, aurait des toilettes [qui sont bouchées et sales jusque ce matin] propres avec plusieurs aérogares de qualité supérieure aux standards internationaux. L’intelligence collective qui dirige cette RÉSISTANCE KONGOLAISE contre l’Empire Hima qui martyrise notre République en lambeaux dans une démocratie des fosses communes avariée lutte pour le départ imminent de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi et de toute la classe politique collaborationniste toutes tendances confondues et pour la refondation de notre cité afin de mieux gérer la CHOSE PUBLIQUE (RES PUBLICA) de façon efficace et efficiente pour la redistribution des richesses et la répartition équitable des ressources de notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE. Cette allocation des ressources égale et honnete est perturbée par la HAUTE TRAHISON et la MORGUE SATANO-OCCULTO-NECROMANCIENNES des piètres élites politiques, religieuses et intellectuelles qui copulent au grand jour avec les Occupants Nilotiques Envahisseurs BANYARWANDAS qui maîtrisent des codes, réseaux et habitus distracteurs liés à notre microscome politique collaborationniste en gouvernant l’entre-soi de l’Empire Hima aisément avec des distractions multiples lancées quotidiennement. La Résistance Combattante demande au PEUPLE d’arrêter de prier et de danser bêtement et de boycotter les églises de sommeil Binzambi et les concers idiots au Stade des Martyrs… EN RDC OCCUPÉE ON COMMERCE À COMPRENDRE POURQUOI PERSONNE NE COMPREND RIEN TANDIS QUE TOUS SENTENT TOUT ! Il s’agit de comprendre à quel point le microscome politique est pollué et l’espace public RDCIEN est miné, traversé d’asservissement et de collaborationnisme pris collectivement ne semblent plus pourtant anodins, la concurrence pour trahir notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE consolide les liens de chacun des COLLABOS en puissance guidé par l’endogamie avariée, évasée et le népotisme profond, le tribalisme évidé leur faisant une jointure aporétique entre eux (POLITICHIENS COLLABOS), les transforment à des êtres corrompus qui sont la CORRUPTION en elle-même dans un prisme de collaborationnisme qui s’aristocratise sans mérite en faisant de notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE un repaire des mièvres, malfaisants, médiocres malaisants POLITICHIENS dans lequel Tshilombo-Pétain s’autorise tous les excès en faisant de la légalité molle de l’État failli comme un paravent et parangon de la VRAIE DÉMOCRATIE. La vérité se trouve tronquée, les nouveaux oligarques UDPSites et leurs infeodés Politichiens continuent de dominer les pauvres RDCIENS totalement perdus et démunis… EN RDC OCCUPÉE ON COMMERCE À COMPRENDRE QUE LA DISTRACTION PUÉRILE DEVIENT L’UNITÉ DE MESURE DE L’EMPIRE HIMA POUR JAUGER LA CAPACITÉ DE RÉACTION POPULAIRE DU PEUPLE KONGOLAIS ! NOS POPULATIONS qui ne comprennaient toujours rien car elles sont mal informées, désinformées, sous-informées commencent a cerner les milles et une distractions circonstancielles que l’Empire Hima a mises en place pour les détourner des vrais enjeux géopolitiques qui guettent notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE. Il s’agit d’anticiper toute distraction que l’Empire Hima produit chaque jour pour écarter le PEUPLE KONGOLAIS SOUVERAIN PRIMAIRE du chemin salutaire de son objectif final de chasser l’Occupation étrangère Rwando-Ougandaise. La Résistance Combattante Kongolaise demande simplement aux populations Kongolo-Zaïroises exterminées par des pogroms Nilotiques de se prendre en charge au moment opportun car le vase débordera tôt ou tard. UDPS (UNION DES DÉMONS POUR LE PROGRÈS DE LA SORCELLERIE) montre des signes avant-courreurs d’essoufflement quu provoquent des soubresauts d’une révolution populaire naturelle et instantanée sous forme de TSUNAMI (OURAGAN POPULAIRE) car la DICTATURE Tshilombiste juxtaposée sur l’Occupation étrangère Rwando-Ougandaise est un FRUIT DÉJÀ MÛR qui tombera bientôt, vouloir ou pas. BOLINGA BOLINGA TE BOKOTELEMA SASAIPI. « Le fanatisme aveugle est une forme d’esclavagisme mental, intellectuel, spirituel, physique et moral » dixit Combattant Résistant de l’Ombre. VIVE LE SOULÈVEMENT POPULAIRE INSTANTANÉ. A LUTA CONTINUA. VITORIA E CERTA. INGETA

  11. CIC N’A PAS ENCORE EU L’0PPORTUNITE DE PARLER DE GENOCOST DESORMAIS COMMÉMORÉ OFFICIELLEMENT LE 2 AOÛT, PERMETTEZ ALORS QUE J’EN DISE UN MOT.
    Genecost est une initiative de devoir de mémoire née des jeunes Congolais de la diaspora comme quelque part pour sauver la négligence de leurs aînés quant à nos millions de victimes économiques et physiques de l’intrusion criminelle dans notre pays de nos voisins et de leurs parrains.
    Depuis trois ans le pouvoir en place a fait sienne cette obligation de mémoire.
    Mais quelles suites logiques et patriotiques donner cette démarche pour qu’elle devienne efficace?
    Selon moi
    1. Obtenir enfin de la CI la reconnaissance du génocide oublié des millions de victimes Congolaises et les multiples dégâts qui l’accompagnent depuis trois décennies.
    Nous savons bel et bien que dans son état actuel la CI n’autorisera sûrement pas ses juridictions à classer formellement notre génocide dans ceux officiels comme celui des Arméniens et celui des Juifs, Nous lui demandons ici de ne pas pour autant passer par pertes et profits les millions de victimes et les nombreux dégâts que continue de subir au vu de tous notre peuple depuis trois décennies.
    2. Obtenir enfin ce Tribunal Pénal International pour le Congo aujourd’hui officiellement suggéré enfin par l’État Congolais que depuis au moins 14 ans exige le Rapport Mapping pour enfin une justice pour les victimes et espoir de paix pour la région.
    3.Il reste que c’est d’abord à notre État qui n’a pas toujours été présent sur ce dossier que revient la lourde et officielle charge de faire siennes ces revendications à travers la pleine responsabilité de ses prérogatives régaliennes de souveraineté et d’efficacité ; c’est seulement ainsi que nous rendrons justice aux victimes et nous nous donnerons la chance de reussir la paix dans notre pays et dans la région.

  12. Dans mon laïus précédent sur le Genecost j’ai oublié presque exprès la question des RÉPARATIONS parce que d’abord je la crois inclue dans mes revendications et aussi parce que c’est une question complexe et sensible mais que je trouve aussi hypocrite.
    La question des réparations renvoie aux auteurs directs et indirects de l’histoire des violences au Congo. Ils se répartissent entre agresseurs directs nommés RWANDA et OUGANDA mais aussi leurs parrains INTERNATIONAUX mais aussi les CONGOLAIS DE SERVICE COMPLICES.
    Comment arriver à exiger et obtenir réparation de tous ? La CI est-elle capable de l’initier et de le mettre en œuvre ? Il est par ailleurs évident que pour les coupables Congolais ce sont nos lois et règlements faits en la matière qui y pourvoiront.
    Un exemple majeur : la CIJ avait condamné l’Ouganda a payer des dommages pour violences faites au Congo. De plus d’un milliard USD on était tombé à quelques 300 millions USD. Ils auraient été payés mais jusqu’aujourd’hui les victimes ou leurs familles n’ont jamais été indemnisés. Encore une fois des sommes ont été détournées comme d’habitude.
    Rappelons que la guerre dite de six jours à Kisangani a opposé en pleine RDC le Rwanda et l’Ouganda en juin 2000 se disputant nos richesses

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