Porte-parole des Fardc (Forces armées de la République démocratique du Congo), le général-major Léon Richard Kasonga a présenté lundi 23 décembre à Beni, 36 présumés « rebelles ADF » capturés récemment au cours des opérations de traque généralisées déclenchées depuis le 30 octobre dernier.
Ces personnes suspectées d’avoir commis des tueries dans le Territoire de Beni sont de différentes nationalités. A savoir: ougandaise, kényane, tanzanienne et autre centrafricaine.
Selon le général Kasonga, ces individus ont livré plusieurs révélations accablantes sur les auteurs, co-auteurs, complices et les sources de financement de ce mouvement criminel. « Parmi les auteurs et co-auteurs et complices des massacres, ils ont cité des politiciens, des hommes d’affaires, des membres des mouvements citoyens et d’autres », a-t-il indiqué avant d’ajouter que l’objectif principal de ce groupe est de provoquer la terreur auprès des habitants de la région de Beni. Et qu’ils abandonnent leurs terres sur lesquelles l’ennemi projetterait d’établir d’un Etat islamique étendu sur Beni et l’Ituri.
Le porte-parole des Fardc a, par ailleurs, souligné que les rebelles avaient envisagé l’assassinat du maire de ville de Beni pour accroître la terreur dans les esprits de la population.
Les personnes capturées, parmi elles une femme, ont été mises à la disposition de la Justice militaire.
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