L’objectif est de prodiguer des soins gratuits à environ 8.000 personnes marginalisées et de briser les barrières financières et géographiques.
Les Rotary Clubs de Kinshasa organisent, du 25 au 27 octobre, avec l’aide de la Fondation Bill & Melinda Gates et de la Fondation Rotary, les Journées du Rotary pour la santé de la Famille et la prévention contre le VIH/Sida dans huit zones de santé de Kinshasa. Il s’agit de Bandalungwa, Kingabwa, Lemba, Kalamu 2, Mont Ngafula 1, Mont Ngafula 2, Ndjili, Nsele. L’objectif est de prodiguer des soins gratuits à environ 8.000 personnes marginalisées et de briser les barrières financières et géographiques. Ce sont des personnes vivant au sein des communautés négligées qui vont bénéficier des services en dehors des établissements sanitaires. A cause de son indigence, la population n’est pas souvent en mesure de payer le moindre service de santé. Cela entraîne une forte réduction de fréquentation des hôpitaux et des centres de santé au profit de la médecine traditionnelle qui est certes moins onéreuse mais dont l’efficacité reste à démontrer.
Les inénarrables pasteurs des églises passés maîtres dans l’art de soulager les poches des vivants et de sauver les âmes des défunts, se sont aussi engouffrés dans la brèche. Ils prétendent procéder à des guérissions miraculeuses! Bref, passons!
Sur les sites choisis par le Rotary, il y a dépistage volontaire et gratuit de VIH/SIDA, tuberculose, cancers, diabète, tension artérielle, maladies transmissibles sexuellement, hépatites B et C, cholestérol, paludisme, état nutritionnel. A ceci, il faut ajouter la vaccination contre la poliomyélite et des conseils sur les maladies mentales, le planning familial ainsi que l’abus d’alcool et de substances illicites. Le personnel médical présent dépiste, teste et oriente vers des spécialistes. Selon mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, le pays a disposé dans le passé d’un réseau structuré de services de santé. Son efficacité a été réduite au minimum avec la crise multiforme que le pays connaît depuis 1960. Enfer et damnation!
Suivant la politique nationale des soins de santé primaire, la couverture sanitaire est assurée par 517 zones de santé. Les malades reçoivent en premier lieu les soins préventifs et curatifs dans les centres de santé. L’accessibilité géographique et économique des médicaments et autres fournitures médicales essentiels constitue un élément important de cette politique. Mais au fil des ans, la précarité des finances publiques ne permet plus d’engager des actions de grande envergure contre toutes les maladies dont souffrent les populations. Stupeur et tremblements! Les infrastructures hospitalières sont dans un état de délabrement avancé. Ces contraintes affectent la qualité des services de santé. Il existe un taux très élevé de morbidité et de mortalité surtout chez les enfants de moins de 5 ans. Il y a aussi résurgence des maladies autrefois presque éradiquées. Saperlipopette! C’est le cas de la trypanosomiase, du choléra, de la peste, de la tuberculose, de la poliomyélite, de la variole et tant d’autres. A ces épidémies, il faut aussi inclure le SIDA.
Pour pallier les insuffisances de l’Etat, les entreprises, les organisations non gouvernementales (ONG) et les bailleurs de fonds extérieurs interviennent pour une large part dans le financement des soins de santé par l’intermédiaire de divers projets (par ex. Programme élargi de vaccination – PEV) constituant l’appoint nécessaire aux programmes de santé publique. Le marché du médicament est un système complexe où beaucoup d’intervenants entrent en jeu. Depuis plusieurs années, l’Etat est absent de ce secteur. L’essentiel de l’approvisionnement pharmaceutique est donc assuré par des bailleurs de fonds extérieurs, des ONG et des importateurs privés.
On dit chez nous ceci: Soulève la charge jusqu’au genou, on t’aidera à la mettre sur la tête.
GML
Loge maçonnique,Rotary club etc…, tous ces soit disant bienfaiteurs ne font rien sans attendre quelque chose en retour. D’ailleurs, dans leur approche complotiste et mercantiliste des événements, ils aiment manier la langue de bois incompréhensible par les communs de mortels que nous sommes. Ils aiment l’apparat et la luxure, l’adhésion des certains dirigeants africains dans ces organisations mi-mafieux mi-militaristes prouve s’il en était encore besoin confirme cette propension des africains à se lancer dans des aventures qu’ils ne maîtrisent pas. Ces associations profitent du malheur de nos pays pour opérer une espèce d’infiltration au moindre coût.