La consommation excessive des aliments ultra-transformés constitue la principale cause de plusieurs pathologies silencieuses, mais graves, selon les études menées par le centre médical Diamant, dont les résultats sont parvenus vendredi 5 juillet à l’ACP.
La confiserie, les biscuits, les gâteaux, la crème glacée, les boissons gazeuses et sucrées, les produits laitiers ainsi que les Fast-foods, consommés au quotidien, figurent parmi cette malbouffe.
Selon la nutritionniste Patricia Mambina, la consommation de ces produits devient, à ce jour, un sérieux problème de santé publique, bien qu’ils soient préférés par plusieurs personnes de par leurs présentations et leurs goûts. Les aliments ultra-transformés sont pointés du doigt par plusieurs spécialistes de santé, étant donné qu’ils occasionnent plusieurs maladies graves, parfois incurables, diagnostiquées à un stade déjà avancé.
Pour subsister, l’homme consomme plusieurs aliments allant des aliments non transformés (comme des fruits) aux aliments ultra-transformés en passant par des aliments peu transformés (comme poissons fumés, poissons salés ou fromage). De ces différents types d’aliments, les ultra-transformés sont ceux qui suscitent plus d’inquiétudes quant à leur valeur nutritive, a-t-elle fait savoir.
Selon plusieurs études, en dehors de l’énergie et de la graisse qu’ils renferment, ces aliments n’ont aucune valeur nutritive susceptible de protéger l’organisme contre certaines pathologies.
« Les aliments ultra-transformés sont des produits alimentaires qui passent par plusieurs étapes au cours de leur préparation, et qui recourt à plusieurs ingrédients industriels comme des huiles hydrogénéisées, de malt dextrines, des édulcorants et autres agents cosmétiques et économiques. Ces ingrédients sont ajoutés non seulement pour prolonger la durée de vie des aliments mais aussi et surtout pour rendre les aliments plus goutteux et attractifs », a-t-elle expliqué.
Des aliments ultra-transformés d’après les études du COP 23
La même source renseigne que ce constat a été également confirmé par une étude menée sur terrain lors de la COP23 (un sommet réunissant plusieurs pays du monde sur le réchauffement climatique). Nous citons: « les différentes maladies causées par cette malbouffe sont, notamment l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, les cancers et des troubles de fonctionnement digestif. L’élément e plus inquiétant est le diagnostic de ces pathologies chez les enfants ».
A en croire Mme Mambina, un aliment qui contient plus de cinq ingrédients est supposé ultra-transformé. On le reconnait sur la liste des ingrédients de différents produits de consommation, entre autres les acides gras et du sucre, l’huile hydrogénéisée, le malt dextrines, la graisse, ainsi que d’autres ingrédients industriels.
A cet effet, les nutritionnistes plaident pour une promotion des produits locaux et la sensibilisation de la population sur les valeurs nutritives que renferment les aliments non et peu transformés, dits aliments bio.
Mme Mambina a recommandé aux parents de préparer eux-mêmes les repas pour leurs enfants afin de leur assurer une bonne croissance pour éviter l’influence négative de ces aliments sur le quotient intellectuel des enfants.
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