Leadership national congolais de progrès

Message aux Congolais qui servent le pouvoir d’occupation étrangère rwandaise en RDC

« Les esclavagistes et les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux devant eux ».

Dr François Tshipamba Mpuila

Dr François Tshipamba Mpuila

Très Chers Compatriotes,

Vous devez être fiers de l’Héritage que nos Ancêtres nous ont légué: un pays qui est l’un des Géants d’Afrique du Monde, l’une des Merveilles de la Nature, un Don béni de Dieu.

Aucun autre pays au Monde n’est aussi naturellement riche que la Terre de nos Ancêtres.

Notre Pays est un cas unique au Monde à la fois en ressources minières, minérales, énergétiques et hydrographiques; il occupe une position multi-géostratégique au cœur de l’Afrique, à cheval à l’Equateur et il a trois climats équatorial, tropical et tempéré); il a neuf pays voisins; il est à la croisée de l’Afrique traditionnelle, francophone, lusophone, anglophone et arabophone; il est le point d’intersection du panafricanisme multiracial de Nelson Mandela, du panafricanisme noir de Kwame N’Krumah et du panarabisme de Gamal Abdel Nasser; il est l’un des Greniers de la Terre (ses 120 millions d’hectares des terres arables peuvent nourrir 1/3 de la population mondiale); il est dans les 10 Top pays de la Planète en Méga-biodiversité; il est l’un des Centres du Monde les plus riches en Sites touristiques et en ressources humaines, multiculturelles et multi-artistiques.

Grâce à la lutte âpre et héroïque de tant de nos Compatriotes, notre Pays est devenu un pays indépendant et souverain depuis le 30 Juin 1960 et un membre effectif de l’ONU.

Cette indépendance et cette souveraineté sont garanties par le Droit International et par les Textes internationaux ci-après relatifs à la proclamation et la promotion des droits des Peuples à s’autodéterminer:

  • La Charte des Nations Unies de San Francisco en 1947
  • La Déclaration Universelle des droits de l’homme adoptée le 10 Décembre 1948 par l’Assemblée Générale de l’ONU
  • La Conférence afro-asiatique de Bandoung en 1955
  • La Déclaration du 14 Décembre 1960 et du 14 Décembre 1962 de l’Assemblée Générale de l’ONU
  • Les deux Pactes de 1966 relatifs aux droits civiques, politiques, économiques, sociaux et culturels
  • La convention de Lomé: un accord de coopération commerciale signé le 28 février 1975 entre la CEE et 46 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (dits pays ACP), et renouvelé en 1979 (Lomé II, 57 pays), 1984 (Lomé III, 66 pays) et 1990 (Lomé IV, 70 pays)
  • L’Acte final d’Helsinki de 1975
  • La Déclaration universelle des droits des Peuples adoptée à Alger le 4 Juillet 1976
  • La Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples adoptée à l’unanimité par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’O.U.A. à Nairobi le 28 Juin 1981
  • La Déclaration des devoirs fondamentaux des peuples et des Etats asiatiques adoptée le 9 Décembre 1983 élaborée par l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines et la Thaïlande.

Depuis les Accords de Lemera signés le 23 Octobre 1997, notre Pays est, avec la complicité de certains Compatriotes signataires desdits accords, victime des visées expansionnistes, esclavagistes, colonialistes, tyranniques, spoliatrices et prédatrices de l’Ethnie Tutsie Rwandaise.

Depuis lors, notre Pays est envahi, dominé, colonisé, pillé par l’Ethnie Tutsie rwandaise. Nos Compatriotes sont massacrés et jetés comme du Bétail dans des fosses communes et les populations tutsies rwandaises sont en train d’occuper leurs terres restées vacantes. Nos filles, nos femmes et nos mamans sont violées et soumises à des mutilations, des atrocités, des horreurs et des tortures qui défient tout entendement.

Si rien n’est fait, notre Pays deviendra un département ou une province du Rwanda. Les quelques Congolais survivants y compris vous-mêmes et vos enfants seront des esclaves apatrides enfermés dans des réservoirs des esclaves et soumis à des travaux forcés, harassants et épuisables par les Maîtres rwandais.

L’Ethnie tutsie réussit tout cela grâce à la complicité et à la trahison des Congolais qui sont dans les Institutions où ils n’ont aucun pouvoir effectif et réels y sont comme des éléments décoratifs et se contentent d’avoir accès à la Soupe de la Mangeoire. Ils ne sont pas épargnés par la fureur meurtrière des Maîtres tutsis rwandais. Ceux qui vous ont précédés à la Soupe de la Mangeoire ont connu des morts atroces. C’est le cas notamment d’André Ngandu Kissase, Anselme Masasu Nidanga, LD Kabila, Guillaume Samba Kaputo, Gaëtan Kakudji, Katumba Mwanke, Philippe Mfuta, Mbayi Etienne…

Ne vous y trompez pas. Vous ne ferez pas exception quand, suite à un mauvais rêve du jeune tyran rwandais tutsi que vous servez, le sort vous désigne comme sa prochaine victime.

Notre devoir est de vous faire réfléchir afin que l’Histoire, vos propres enfants, tous nos Compatriotes et la Postérité se souviennent de vous comme ayant été parmi les Patriotes dont ils seront fiers plutôt qu’honteux.

Nous voulons vous faire réfléchir ce jour avec quelques idées tirés du texte d’Etienne de la Boétie sur la Servitude Volontaire.

Les occupants rwandais nous dominent, nous déshumanisent, nous avilissent, nous colonisent, nous tuent, violent nos femmes, nos filles et nos mamans, pillent nos richesses et nous exterminent puisque nous-mêmes nous le voulons.

C’est bien le peuple qui délaisse la liberté, et non pas le tyran qui la lui prend. Nous acceptons de plein gré la soumission, nous nous y résignons, nous en sommes complices, nous servons les rwandais et leurs intérêts avec leur plein consentement.

Certains d’entre nous ont perdu le souvenir et la conscience d’être nés libres, d’être des citoyens d’un pays indépendant et souverain depuis le 30 Juin 1960. En eux l’aspiration à la liberté est remplacée par l’aspiration à l’esclavage, à la servitude. Ils se sont mis bien volontiers au service de l’occupation étrangère et de l’esclavage par cupidité et désir d’honneurs; ils sont même prêts à perdre leur vie pour l’occupant et le jeune tyran rwandais.

Seule la servitude volontaire des Congolais donne à l’occupant rwandais et au jeune tyran sadique leur force et leur légitimité, et leur permet rester au pouvoir; de considérer tous les Congolais comme un troupeau d’esclaves.

Les nominations à des postes où nous avons un pouvoir fictif, la corruption financière, les honneurs, les privilèges… sont autant d’appâts de la servitude, la compensation de leur liberté ravie, les instruments de la tyrannie.

L’occupant rwandais et le jeune et sadique esclavagiste et tyran rwandais allèchent leurs esclaves congolais avec quelques privilèges passagers et dérisoires; se font prendre des photos avec eux comme des honneurs pour endormir les sujets dans la servitude (Cfr.: Photo avec les  » gouverneurs » de 26 provinces à Goma le 18 Décembre 2017: les esclaves sont bien habillés en costumes et cravates comme des hommes libres, indépendants, civilisés, crédibles et respectables).

Les "gouverneurs" de 26 provinces à Goma le 18 Décembre 2017

Les « gouverneurs » de 26 provinces à Goma le 18 Décembre 2017

L’esclavagiste accorde des largesses au peuple sans que celui-ci ne se rende compte que c’est avec son argent qui lui est volé nuit et jour ainsi que ces divertissements sont financés. L’esclavagiste fait parfois, avant de commettre ses crimes, de beaux discours sur le bien général et la nécessité de l’ordre public et de l’assainissement des finances de l’Etat.

L’esclavagiste se sert de l’artifice de la religion; il a à son service toute une cohorte de pasteurs et de religieux congolais bien enrichis qui enferment le peuple dans des temples, des lieux de culte et des églises nuit et jour et les endorment avec des discours lénifiants, anesthésiants, hypnotisants et qui suscitent en eux la crainte, l’admiration et l’obéissance envers l’esclavagiste.

Les Rwandais et les Partenaires croient rêver quand ils entendent certains congolais y compris des professeurs de l’Université appeler respectueusement « Raïs » le garçon qu’ils connaissent très bien comme un va-nu-pieds, un ancien taximan de Dar-Es-Salam, analphabète et imposteur…

Un autre secret et le ressort de la domination, le soutien et le fondement de l’esclavage, de la colonisation, de la tyrannie et de la domination est le fait de rendre quelques esclaves complices des « cruautés » du Maître, les asservir en leur donnant l’occasion de dominer d’autres à leur tour.

Ce sont donc les courtisans qui se font les complices de l’esclavage et de la tyrannie contre leurs propres citoyens. En effet, certains hommes flattent leur Maître espérant ses faveurs, sans voir que la disgrâce les guette nécessairement, devenus complices du pouvoir.

Ainsi se forme la pyramide sociale qui permet à l’esclavagiste et au tyran d’ « asservir les sujets les uns par le moyen des autres ».

L’esclavage et la tyrannie s’assimilent à une pyramide fondée sur le contrôle social: cinq ou six ont eu l’oreille du Maître. Ces six ont six cents qui profitent sous eux, et qui font de leurs six cents ce que les six font au Maître; ces six cents en maintiennent sous eux six mille… Une majorité trouve ainsi son intérêt dans l’esclavage et la tyrannie.

La structure hiérarchique du pouvoir permet d’enfermer la majorité dominée en différents sous-groupes intermédiaires: Le tyran tyrannise grâce à une cascade de tyranneaux, tyrannisés sans doute, mais tyrannisant à leur tour.

Mais ces courtisans sont encore moins libres que le peuple opprimé: Le laboureur et l’artisan, bien qu’asservis, en sont quittes en obéissant; mais le Maître voit ceux qui l’entourent et mendiant sa faveur. Ceux-ci ne font pas seulement ce que le Maître ordonne, mais ils doivent même penser ce qu’il veut. Il ne leur suffit pas de lui obéir, ils doivent lui complaire, se rompre, se tourmenter, se tuent à traiter ses affaires, sacrifier leur goût au sien, forcer leur tempérament et le dépouillant de leur naturel. Ils sont donc très misérables.

Leurs enfants sont des serfs car ils sont nés et éduqués dans l’esclavage, dans la caverne, dans la prison.

L’homme qui connaît la liberté, la dignité, la valeur n’y renonce jamais malgré la répression et même malgré les menaces de mort.

Mais les enfants des esclaves consentants et volontaires n’ont jamais connu la liberté. A leur tour, ils servent l’occupant et le jeune tyran sans regret et refont volontairement ce que leurs pères ont fait sans aucune contrainte. Ces enfants servent volontairement à leur tour dans le harem et les dortoirs des esclaves puisqu’ils sont nés des serfs et sont élevés comme tels. Ils ne regrettent jamais la liberté qu’ils n’ont jamais connue ni eue et dont ils n’ont jamais senti la saveur, la valeur, l’honneur.

Ces enfants et leurs pères n’ont jamais perdu la volonté. Mais ils l’utilisent pour aspirer à l’esclavage. Ils n’ont pas perdu leur volonté, ils la dirigent vers la servitude: le peuple, comme s’il était victime d’un sort, d’un enchantement, veut servir l’esclavagiste et le tyran.

L’esclavage et la domination du tyran ne tiennent que par le consentement des individus. Sans ce consentement, ils ne sont rien.

Et plus l’esclavagiste et le tyran tuent et pillent, plus ils exigent, plus ils ruinent et détruisent.

Plus on les sert, plus ils se fortifient et deviennent toujours plus forts et plus frais pour anéantir et détruire tout.

Si on ne leur obéit point, sans combattre, sans frapper, ils demeurent nus et défaits et ne sont plus rien. Comme la branche qui n’a plus de racine sèche et meurt, eux aussi sèchent et meurent.

Fait le 22 Décembre 2017.

 

Dr François Tshipamba Mpuila
GSM 0032-493-325-104  |  E-mail: tshipamba.mpuila@yahoo.fr

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