La RD Congo attend du FMI un financement de 2,87 milliards de dollars

Gaston Mutamba Lukusa

La République démocratique du Congo (RDC) et le FMI (Fonds monétaire international) sont parvenus à un accord au niveau des services sur une Facilité Élargie de Crédit (FEC) et une Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). Suivant un communiqué de presse du 13 novembre des services du FMI, « La mission du FMI et les Autorités de la RDC sont parvenues à un accord préliminaire au niveau des services sur un nouveau programme économique et financier triennal soutenu par la FEC, pour un montant d’environ 1.77 milliard de dollars américains, et sur un nouveau programme triennal axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par la FRD, pour un montant d’environ 1.1 milliard de dollars américains, sous réserve d’approbation par la Direction générale et le Conseil d’administration du FMI. L’examen du dossier par le Conseil d’administration du FMI est prévu pour mi-janvier 2025 ».

L’approbation du financement par le Conseil d’administration du FMI ne sera qu’une simple formalité d’autant que la RD Congo bénéficie de l’appui des USA, de la Belgique et de la France. L’Union européenne et les USA veulent sauvegarder de bonnes relations avec la RD Congo. Ils sont préoccupés par l’accès aux minerais stratégiques dans la transition mondiale vers une économie à faible émission de carbone qui se trouvent dans le pays mais contrôlés par la Chine. Ils ont dans cet objectif cofinancé le Corridor de Lobito. Selon les services du FMI, la FRD va aider la RD Congo à concrétiser sa vision stratégique de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone, tout en renforçant sa résilience aux chocs climatiques.

Quant à la FEC, elle va favoriser une croissance forte et inclusive, accélérer la diversification économique, stimuler la création d’emplois, améliorer le niveau de vie, renforcer la gouvernance ainsi que la transparence et réduire la pauvreté grâce à des investissements de qualité dans les infrastructures et les secteurs prioritaires sociaux. Dans ce cadre, le FMI souhaite un respect plus strict des procédures de la chaîne des dépenses publiques et l’amélioration de l’efficacité des décaissements. Les autres priorités consistent à rendre opérationnelles la Direction générale du Trésor et la Direction de la Comptabilité publique, à mettre en place le Compte unique du Trésor, à limiter progressivement l’ordonnancement des dépenses dans les ministères sectoriels, et à jeter les bases d’un passage à un cadre budgétaire qui ne dépend pas de la volatilité des recettes du secteur extractif. Le gouvernement est appelé à intensifier la mobilisation des recettes intérieures. Cela se fera notamment grâce à la généralisation du système de la facture normalisée de la TVA, la rationalisation des exonérations fiscales, la limitation de la fraude fiscale par un renforcement du contrôle des exportations minières, la lutte contre la fraude douanière aux frontières. Ce sont en fait les mêmes politiques poursuivies depuis les années 1970 et qui n’ont connu aucun succès. Ce sont des calmants et non des médicaments administrés à une économie désarticulée qui ne parviennent pas à la rétablir.

Le problème du pays depuis des années, c’est la mauvaise gouvernance. Le FMI ne peut rien y faire sous peine d’être accusé de fouler aux pieds la souveraineté des Etats. La RD Congo, confrontée à des détournements de deniers publics et à la guerre à l’Est, a besoin de cet argent pour atténuer les tensions sociales et se maintenir à flot malgré un endettement extérieur accru. Ce financement permettra d’augmenter les réserves de change, de stabiliser la monnaie, de ramener l’inflation au niveau de la cible de 7 % et de connaitre un taux de croissance  du PIB au-dessus de 5% au cours des trois prochaines années.

Gaston Mutamba Lukusa

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Readers Comments (3)

  1. FOUTAISE !
    La conclusion de cet accord entre la RDC et le FMI concernant la FEC et la FRD représente, en théorie, une opportunité pour la RDC de renforcer son économie et d’aborder les défis climatiques. Cependant, ce type d’accord s’inscrit dans un contexte complexe de mauvaise gouvernance, de détournements des fonds publics, d’instabilité politique et de guerre dans l’Est du pays. Si le financement du FMI promet des objectifs nobles tels que la diversification économique, la lutte contre la pauvreté et le renforcement de la transparence, l’expérience passée montre que ces promesses ne se traduisent souvent pas en réalité pour les populations locales. Le FMI nous prend pour des imbéciles.
    La RDC est un pays stratégique, riche en minerais essentiels à la transition énergétique mondiale, ce qui attire des puissances occidentales soucieuses de contrer l’influence chinoise dans le pays. Cela ajoute une dimension géopolitique à l’accord, où les intérêts étrangers semblent primer sur les bénéfices réels pour le peuple congolais. Dans ce contexte, les fonds promis vont être captés par les Frappeurs habituels, ce qui aggraverait encore une dette extérieure déjà inquiétante.
    Comme toujours, ces néo-colonialistes du FMI, en se retranchant derrière le respect de la souveraineté des États, évite de confronter directement la question centrale de la mauvaise gouvernance. Pourtant, en RDC, où les détournements de fonds publics sont institutionnalisés, ignorer cette réalité revient à cautionner indirectement ces pratiques. Les exigences du FMI concernant la transparence et la bonne gouvernance sont souvent superficielles et insuffisamment surveillées.
    Les politiques préconisées, telles que l’amélioration de la chaîne des dépenses publiques ou la mobilisation des recettes fiscales, sont des recettes connues depuis des décennies qui n’ont jamais produit les résultats escomptés. Ces politiques, dans un contexte de mauvaise gouvernance, ne font que perpétuer le cycle d’endettement sans résoudre les problèmes structurels.
    La dette extérieure de la RDC, qui est passée de 3-4 milliards à plus de 10 milliards de dollars en seulement trois ans, illustre clairement les conséquences néfastes de ces financements mal gérés. L’argent emprunté profite rarement aux populations et alimente au contraire les poches des dirigeants médiocres et corrompues.
    C’est une FOUTAISE !
    FREE MIKE MUKEBAYI ET PATRICK LOKALA !!
    MIYIBI ARROGANTS SANS HONTE !!!

  2. « L’approbation du conseil d’administration du FMI ne sera qu’une formalité parce que la RDC bénéficie du soutien des USA, de la France  » etc…donc acte. Cela signifie que tous ces pays ne sont pas complaisant s en soutenant notre pays. Arrêtons cette auto-flagelation qui fait croire que le Congo c’est l’enfer sur terre. Pour cequi est de la dette qui serait devenu incontrôlable, les grandeurs pour son calcul sont connues, donc, le ratio de cette dette
    par rapport au PIB le démontre clairement, notre pays n’est pas en position d’un endettement insoutenable. Il faut tenir un discours de vérité. Les prévisions de croissance pour l’année prochaine était de 4%, mais tenant compte des réformes fiscales engagées par Nicolas Kazadi, la discussion pour le nouveau programme était déjà sur les bons rails, si bien que ces prévisions ont été revues à la hausse autour de 6%. Tout n’est pas noir au Congo de grâce, soyons patriotes.

  3. Combattant Résistant de l'Ombre 19 novembre 2024 @ 9 h 57 min

    SÛREMENT LA TSHILOMBIE (DICTATURE TSHILOMBISTE) VASSALISÉE PAR LA KANAMBIE (OCCUPATION RWANDO-OUGANDAISE DE L’EMPIRE HIMA OU EAC) FAIT DU WINDOW DRESSING (HABILLAGE DES FENÊTRES OU FAÇADE) DE LEUR BILAN EN DÉSÉQUILIBRE TOTAL ! SAMORA MACHEL GRAND LEADER CHARISMATIQUE PANAFRICANISTE a déclaré ceci « Le jour où vous entendrez l’homme blanc parler de bien de moi, ce jour, ne partagez plus vos secrets avec moi parce que cela voudrait dire que je vous ai déjà trahis ». Tshilombo-Pétain a déjà trahi notre TERRE SACRÉE KONGO DIA NTOTILA. Comment peut-on donner autant de milliards à des mauvais gestionnaires de surcroît COLLABOS VOLEURS ESCROCS avérés sans évaluer ni réévaluer les résultats probants de leur gestion calamiteuse et chaotique de la chose publique (RES PUBLICA). La RDC OCCUPÉE est une PME (Petite et Moyenne Entreprise) en difficulté qui a besoin d’une PRJ (Procédure de Réorganisation Judiciaire) avec TAJ (Transfert sous Autorité Judiciaire) qui ne satisfait en aucun critère budgétaire afin de bénéficier des prêts (aides financières) aussi conséquents car elle est en faillite totale qui n’est plus silencieuse. La RDC OCCUPÉE par l’Empire Hima (EAC) est en réalité une véritable société FANTÔME ou DORMANTE c’est-à-dire une entreprise qui existe toujours, mais n’exerce plus aucune activité. Une société FANTÔME sous-entendu sans activité réelle, créée à des fins délictueuses et/ou criminelles. Meme le Munyarwanda MATATA POGNON le Voleur Escroc de Bukangalonzo s’en étonne bêtement car en son temps, la RDC occupée fonctionnait soi-disant avec ses capitaux (fonds) propres mais il [ce fou Rwandais qui manie la langue de bois et l’Ubuenge ou Ruse machiavélique avec dextérité] oublie sciemment toutes les dettes publiques colossales dues aux détournements et pillages des fonds publics que leur petit budget à la con subissait comme péréquations hirsutes et niches fiscales Satano-occulto-nécromanciennes. Figurez-vous que le budget annuel de la Seine Saint-denis à Paris est de 2 milliards d’euros alors que sous la KANAMBIE, le budget annuel maigrichon était de 4 milliards $. De qui se moque-t-om ?… LA RD CONGO ATTEND DU FMI UN FINANCEMENT DE 2,87 MILLIARDS DE DOLLARS ! Sûrement le RI (Retour sur Investissement) de ce prêt néocolonialiste sera le sexuple du capital initial investi que ces NEPHILIM accordent par ruse à une bourrique de la trempe de Tshilombo-PÉTAIN et ses 1600 bras cassés pieds nickelés CONSeillers dont certains sont matin midi soir dans les Réseaux Sociaux entrain de soutenir l’insoutenable, de défendre l’indéfendable, d’accepter l’inacceptable et de faire l’apologie de la médiocrité tous azimuts. Même les Banques Commerciales en Occident pour octroyer un crédit (simple prêt bancaire) à un simple indépendant, il faille que l’intéressé montre patte blanche avec un plan financier (Business Plan) de 4 voire 5 ans qui prouve qu’il aura une MARGE BÉNÉFICIAIRE assez conséquente pour apurer aisément ses dettes (créances) par le moyen d’une trésorerie saine. Ce laxisme financier à l’égard de la DICTATURE Tshilombiste juxtaposée sur l’Occupation étrangère Rwando-Ougandaise est une preuve de plus que le nécromancien Félix Antoine Tshilombo fils maudit de Marthe Kasalu et Étienne Tshisekedi a vendu notre Grand et Beau Pays KONGO-ZAÏRE avec ses habitants qu’il a voués à Satan le CHÉRUBIN jadis oint par la SIRÈNE des eaux MERTI MERTURA. Habiller son BILAN DÉSASTREUX par des techniques comptables de WINDOW DRESSING à travers des fausses promesses [de FAÇADE] à la con pour tromper ses puissants bailleurs des fonds Impérialistes, Mondialistes et Néocolonialistes, c’est une IDÉOLOGIE POLITIQUE de la HAINE contre le PEUPLE KONGOLAIS SOUVERAIN PRIMAIRE. « Le fanatisme aveugle est une forme d’esclavagisme mental, intellectuel, spirituel, physique et moral » dixit Combattant Résistant de l’Ombre. A LUTA CONTINUA. VITORIA E CERTA. INGETA

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