La dépouille de l’étudiant congolais, Joël Malu Shindani , décédé le 2 août dernier dans un poste de la police en Inde , a été inhumé vendredi 8 octobre, à la Nécropole « Entre terre et ciel » de N’Sele.
Son corps a été rapatrié le 1er octobre à Kinshasa et gardé à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire.
La cérémonie de recueillement a connu la participation de l’ambassadeur de la RDC en Inde, Mme Rosette Mossi et d’une délégation du cabinet du vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères.
Dans son oraison funèbre, la sœur du défunt, a salué la mémoire de ce jeune étudiant. « Jojo, ton départ nous laisse un vide mais notre amour restera vif pour toi », a affirmé Sonya Malu.
Le corps de Joël Malu Shindani a été autopsié. Mais, selon la loi indienne, les résultats sortiront après trois mois.
« On a autopsié le corps de Joel Shindani, le 3 août et logiquement, ils sont encore dans le temps. On attend ! Les résultats seront là, après les obsèques. Pour l’instant, nous voulons d’abord enterrer dignement, Joel Shindani », a indiqué à la presse, Me Vincent Kandolo, l’un des avocats de la famille Malu, avant de reconnaitre l’apport du gouvernement congolais notamment dans les démarches pour récupérer le corps du défunt.
« Nous sommes en contact permanent avec notre gouvernement par le canal du vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères. Et, c’est à la suite de son intervention qu’on a eu à se rendre en Inde jusqu’à ce qu’on soit retourné au pays », avait-il précisé aux médias.
La levée de son corps est intervenue vendredi. L’émotion était à son comble.
En RDC, la nouvelle de la mort de Joël Malu Shindani avait suscité une vive colère notamment à Kinshasa, où la population avait pris en chasse quelques sujets indiens et leurs biens.
Joel Malu Shindani est licencié en Business Management au South Saint Easth Asian Collège of Engineering and management (Université de Bangalore en Inde).
Né à Kinshasa en 1993, il avait obtenu son diplôme d’État, section scientifique et option Math-physique au collège Boboto, à Kinshasa. ACP/