Comment peut-on expliquer ce phénomène inédit, par lequel Joseph Kabila, portant une fausse identité, avec une mère biologique d’emprunt, sans cursus académique et de surcroît un émigré clandestin, au passé méconnu et non identifiable, alors comment ce maquisard peut-il se permettre impunément, de narguer tout un peuple et de se maintenir au pouvoir par la force? Et, encore dans un pays où ce dernier, n’a aucune assise sociologique?
Comment donc un tel personnage, très ambigu, fourbe et taciturne, par l’effet d’on ne sait quelle baguette magique, peut-il bénéficier d’un inconditionnel appui, d’une certaine élite du pays, pour continuer à dominer le peuple congolais, en s’accrochant au pouvoir d’Etat, sans rendre compte de quoi que ce soit?
Autrement dit, comment Joseph Kabila est-il parvenu à rendre le peuple congolais « dominable », c’est-à-dire, d’imposer à ce peuple courageux, sage et intelligent, l’obligation de se soumettre à un ignare, et également aux avis et considérations émanant d’institutions républicaines « illégales », in fine, avec un Sénat, un Parlement largement manipulés, mis au service de prédateurs de tout bord, opérant dans notre pays, dans une parfaite impunité?
En fin de compte, le résultat de cette aventure est vraiment tragique pour notre « nation » et également pour notre « peuple », qui vit, depuis bientôt 17 ans, sous la direction de Joseph Kabila, un enfer sur la terre. Malgré ses multiples tentatives pour s’en sortir, l’ennemi nous a, de manière répétée, piégés, en infiltrant, au sein de notre armée des mercenaires étrangers et des mobutistes de triste mémoire, qui n’ont pas honte de servir un dictateur, un enfant soldat, Joseph Kabila donc, qui a plutôt pillé l’économie nationale et tué à sa guise, dans un génocide programmé du peuple congolais dans toute sa diversité!
Ce qui nous étonne devant tout cela, c’est le fait que toutes les organisations internationales, l’ONU, l’Union Africaine (UA), demeurent muettes, face aux atrocités que subissent notre peuple. Et même, au contraire, certaines nations puissantes du monde semblent se soumettre au diktat de Joseph Kabila, qui profite de cette allégeance prétendue, pour, non seulement torpiller davantage le processus électoral en cours, mais même pour spolier la loi fondamentale de notre pays.
Durant cette tragédie, devant notre destin final en péril, face à ce drame inexpliqué, le constat est clair, le régime de Joseph Kabila constitue une menace réelle pour notre survie collective. La preuve évidente est que nous avons trop laissé faire un assassin, déguisé en sauveur-libérateur, et qui a opéré à sa guise, à l’intérieur même de notre jeune nation.
Redire, marteler cela, c’est pour que nous relevions nos têtes pour chasser Joseph Kabila, ce fantôme du pouvoir! Il ne faut plus rêver face aux promesses fallacieuses de nos politiciens congolais, dont la plupart d’entre eux ne savent pas détecter les signes des temps et le courant de l’histoire.
Changer l’histoire du Congo-Kinshasa, notre beau et grand pays est possible, à condition que nous ne tombions plus dans le piège, nous tendu par des alliés de circonstance du pouvoir en place, en organisant de journées ville morte, qui étaient jadis à la mode, pour lutter contre la dépouille d’un régime politique dégénéré, et appauvri, le Mouvement Populaire de la Révolution, le MPR, de triste mémoire.
Il y a donc moyen de stopper cette fuite en avant de Joseph Kabila, qui conduit les Congolais comme un troupeau de moutons, à la mort! On aime bien le silence des agneaux, on tue, et personne n’ouvre la bouche! Qu’on se rappelle ce que j’ai écrit en son temps, et qu’on se dise encore aujourd’hui: un mandat de plus, à Joseph Kabila, est un mandat de trop! Le temps nous donne raison.
Alors, comment comprendre que les Lambert Mende Omalanga, Aubin Minaku, André Atundu Liongo, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Gaspard Mugaruka bin Mubibi, Daniel Makila, Daniel Mulunda, Henri Mova Sakany, Kalev Katond, bref, des fils et des filles de ce grand Congo au destin naturellement merveilleux et promu à rayonner dans le monde, puissent si facilement courber l’échine et se laisser corrompre pour un sou, alors que ce sont eux qui distribueraient ces millions au monde, dans un échange multinational de commerce?
Ces traitres de la nation congolaise savent-ils, du moins, qu’on s’est trompé de logiciel, en indiquant que la crise que vit notre pays est d’ordre politique et moral, en tentant d’organiser avec la complicité des évêques congolais, plusieurs rencontres inter congolaises, improductives, alors que celle-ci est tout simplement une crise d’occupation?
Ces collabos, bien que souffrant d’un déficit mental avéré, peuvent-ils nous expliquer, ce mystère qui a élevé Joseph Kabila au sommet de l’Etat congolais, alors que ce dernier n’a même pas terminé l’école secondaire, un Rwandais d’origine, devenue Congolais par simple déclaration?
Il est temps, chers compatriotes, face à cette humiliation, sans cesse suffocante, de stopper Joseph Kabila dans sa turpitude et son goût de sang pour asseoir son pouvoir de mort et de régression! Pourrions-nous rester longtemps aveugles, indifférents voire complices d’un tel régime politique totalitaire, sanguinaire et tortionnaire? Alors, devons-nous vendre notre âme au diable afin qu’il continue à nous asservir? Certes, non!
Aussi avons-nous le devoir sacré, pour nous en sortir, dès maintenant, de traquer tous les parlementaires et Sénateurs de la « Majorité Présidentielle » chez eux à domicile, en leur réservant le traitement peu commode, indigne, réservé souvent à celles et ceux, compatriotes ou étrangers, qui trahissent la mère Patrie.
Comme on le sait, Joseph Kabila a détruit non seulement notre pays, mais également notre armée nationale, en désarmant tous les soldats natifs de la république, au profit de ses frères militaires tutsis rwandais et ougandais, et que ça ne sert plus à rien de compter sur une « Force » qui n’existe plus.
Tous, ensemble donc, nous devons utiliser la seule arme qui reste à notre disposition, « intifada », considérée dans son contexte épistémologique comme une guerre légitime, pour « chasser » la vermine qui ronge le peuple congolais, comme une « proie », Joseph Kabila donc, et, en préalable d’efficacité, « chacun » de ses acolytes qui nous trahissent, et ceci, « tête par tête », sans aucun scrupule inutile, et vraiment injustifié.
Après tout, Abraham Lincoln a dit:
« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps »!
Bamba di Lelo
Docteur en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
Email: jbadil@hotmail.be