Quatre individus supposés appartenir au parti politique Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), à savoir, Mungwashi, Benoît Katontoka, Fabrice Longwa et Kalonji (ce dernier est en fuite), sont poursuivis pour usurpation de pouvoir et fonction, association des malfaiteurs et extorsion.
Arrêtés par les services de sécurité, ces trois prévenus avaient érigé une barrière au niveau du village Kamwemba entre Mokambo et Kasumbalesa, dans le territoire de Sakania où ils tracassaient, traquaient et rançonnaient les conducteurs des camions Canter, taxis, taxis-motos pour
« non-respect » des mesures prises par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le cadre de la prévention contre le Coronavirus.
A la première audience samedi 28 mars, ils ont été identifiés par le tribunal de grande instance, (TGI) de Lubumbashi siégeant en matière de flagrance.
Dans leur déposition, ils ont reconnu avoir érigé cette barrière sous le leadership de leur président Kalonji, pour vérifier si les conducteurs respectaient le nombre des passagers fixé par les autorités compétentes.
La défense a soulevé l’incompétence du tribunal de séant. Et l’organe de la loi a invoqué l’article 106 du code pénal qui stipule que pour cette audience, le tribunal de grande instance de Lubumbashi est compétent. L’affaire a été renvoyée à une date ultérieure.
ACP/