
Ses proches l’appellent affectueusement « Athos ». Candidat en philosophie, licencié en droit, André-Alain Atundu Liongo est un homme que l’on ne présente plus. Officier de renseignements (espionnage), il a été conseiller à l’ambassade du Zaïre à Paris et à Bruxelles avant d’être promu ambassadeur du Zaïre au Rwanda de Juvénal Habyarimana. C’était en février 1987. Il a passé deux ans au pays des Mille collines. Au moment où les Rwandais commémorent le 31ème anniversaire du génocide de 1994, Congo Indépendant s’est entretenu avec lui. INTERVIEW.
Vos parents sont originaires du « Grand Equateur » plus précisément de la Mongala. Et pourtant vous êtes né en septembre 1948 à Kisangani (Tshopo). Comment l’expliquez-vous?
Mon père, Louis Atundu (Budja), et ma mère, Marie Eboma (Ngombe de Lisala), ont dû quitter la ville de Bumba pour « s’exiler » à Kisangani afin de pouvoir se marier. A l’époque, il était difficile à deux jeunes gens issus des tribus différentes de convoler en juste noce.
Comment devient-on officier de renseignements?
De par mon expérience, on n’adresse pas de demande d’emploi pour se faire embaucher dans les « services ». On est plutôt repéré et approché. Si le contact se déroule bien, le recrutement s’en suit.
Serait-il indiscret de savoir qui vous avait « repéré »?
Je suppose que j’ai été repéré par un grand-frère du quartier. Il était ami à Edouard Mokolo wa Mpombo ainsi qu’à Jean Seti Yale. Ces personnalités dirigeaient, à l’époque, les départements Extérieur et Intérieur de la Sûreté nationale. Ledit grand-frère leur avait probablement parlé de moi en bien. Ils ont pris le temps d’observer mon comportement notamment le sérieux que je mettais aux études. J’apprendrai plus tard que M. Mokolo était présent lors de la remise de mon diplôme de licence en droit. Il voulait me voir physiquement. J’ai été contacté par la suite et accompli tout le processus de recrutement.
En février 1987, le président Mobutu vous nomme ambassadeur au Rwanda. Comme vous savez, les Rwandais ont commémoré, ce lundi 7 avril, le 31ième anniversaire du « génocide des Tutsi », comme on dit là-bas. Auriez-vous, durant votre séjour, perçu des signes annonciateurs d’une guerre fratricide entre Hutu et Tutsi?
Oui et non! Oui, parce que cela s’était passé d’abord au Burundi. Sauf erreur, ce conflit a eu lieu en 1988. Les Hutu burundais ont dû fuir vers le Rwanda. Nous nous sommes dits ce qui s’est passé là-bas pourrait se produire au Rwanda. A l’époque, le pouvoir à Kigali était bien tenu. Les réfugiés Hutu furent intégrés dans le pays.
Sans langue de bois, qui, selon vous, a commandité et fait abattre le Falcon 50 qui transportait le président Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira? La question s’adresse à l’ancien officier de renseignement.
Je n’ai pas d’éléments probants. J’ai quitté Kigali définitivement en 1989 soit une année avant le déclenchement de la rébellion du FPR, le 1er octobre 1990. En toute logique, je n’ai jamais cru à la thèse imputant cet attentat aux « extrémistes Hutu ». A mon point de vue, les assassins sont à rechercher dans les milieux tutsis du Front Patriotique Rwandais.
Depuis l’avènement des Inkotanyi au pouvoir à Kigali, les nouveaux maîtres du Rwanda dissimulent à peine une hostilité certaine d’abord vis-à-vis du Zaïre de Mobutu et maintenant la RDC de Felix Tshisekedi. Question: une normalisation des relations entre les deux pays est-elle possible sous la présidence de Kagame?
Pourquoi pas! Pourquoi pas, si le Rwanda de Kagame renonçait à son ambition néocoloniale? Une ambition qui consiste à occuper une partie du territoire congolais tout en pillant les ressources minérales du pays. Le Rwanda doit surtout être de bonne foi dans les relations internationales. Ces conditions me semblent difficiles à réaliser pour le moment. Depuis le départ du maréchal Mobutu, Yoweri Museveni et Paul Kagame se disputent le leadership dans la sous-région des Grands lacs. Souvenez-vous de la guerre à Kisangani, en juin 2000, entre les armées de l’Ouganda et du Rwanda. Pour répondre de manière précise à votre question, il me semble difficile que Kagame change de fusil d’épaule.
Kagame conteste le tracé des frontières. Qu’en dites-vous?
Il n’a qu’à approcher les anciennes puissances coloniales en l’occurrence l’Allemagne et la Belgique pour être édifié à ce sujet. A ma connaissance, une population rwandaise avait choisi de rester au Congo plutôt que de rejoindre le Rwanda, colonie allemande. Au motif que les Allemands étaient trop rudes. Ces Rwandais n’étaient pas identifiés comme membres d’une des tribus congolaises. Il s’agissait des immigrants. C’est ainsi qu’aucune carte ethnologique ne recense les Hutu et les Tutsi parmi les ethnies congolaises. Il y a eu plusieurs vagues. D’abord, il y a eu la Mission d’Immigration Banyarwanda (MIB) qui a œuvré, au peuplement du Kivu et l’envoi de la main d’oeuvre dans les mines du Katanga. Il y a ensuite les réfugiés de 1958. Enfin, il y a l’attribution collective, en 1971, de la nationalité zaïroise aux Banyarwanda par « la loi Bisengimana ». Celle-ci a été rapportée en 1981. Le mal était fait. Pour se donner une identité de référence, les Banyarwanda concernés ont emprunté le nom de leur lieu de résidence: Mulenge. Dans nos tribus, on identifie une communauté par sa langue. Et non par le lieu d’habitation. Et ce pour la simple raison que nous étions des nomades. Quoiqu’il en soit, si le président Kagame était de bonne foi, la présence au Congo d’une population qui parle une langue qui est la vôtre, ne peut servir de prétexte pour s’immiscer dans les affaires intérieures du pays. On le voit, c’est l’ambition néocoloniale de Kagame qui est la source de nos problèmes.
Que répondez-vous à ceux qui allèguent que Paul Kagame aurait cogéré la RDC durant les dix-huit années de pouvoir de « Joseph Kabila »?
N’ayant pas été dans les arcanes du pouvoir, je ne peux rien affirmer. Je me rappelle cependant du « clas » qui a eu lieu en mars 2009 entre Vital Kamerhe, alors président de l’Assemblée nationale, et le président Kabila. Ce dernier avait autorisé l’entrée des troupes rwandaise sur notre territoire sans respecter la procédure en la matière. Sur le plan anecdotique, la rumeur courait qu’il fallait l’aval des autorités rwandaises pour être nommé à un poste en RDC. Une certitude: le président Kagame avait de l’ascendant sur son homologue congolais d’alors. Inutile de souligner que le brassage et le mixage ont permis l’infiltration de nos institutions par des éléments rwandais qui avaient pour mission de défendre les intérêts de Kagame.
Mercredi 9 avril, une délégation du gouvernement devait amorcer, à Doha, la deuxième phase des pourparlers avec des représentants du M23. Que devrait-on négocier, selon vous?
L’Etat congolais a des préalables. C’est une ligne rouge à ne pas franchir notamment l’intangibilité des frontières. Il n’est pas question de rééditer l’expérience de brassage et mixage dans l’armée. Ces opérations nous causent tant de problèmes aujourd’hui. Si le M23 « nouvelle version » posait des conditions inadmissibles, l’Etat congolais aura à en tirer les conséquences.
Comment réagissez-vous à la déclaration vous attribuée selon laquelle, sous la présidence de « Kabila », la RDC transférait mensuellement une somme de soixante millions de dollars au profit du maître de Kigali?
Non! Il faut être honnête et respecter la vérité historique. J’ai relayé une déclaration faite par le président Felix Tshisekedi qui a dit avoir trouvé une situation inexplicable: on devait payer, chaque mois, soixante millions de dollars au Rwanda. Il a mis fin à cette pratique. Le chef de l’Etat a fait cette déclaration en public. Je n’ai pas souvenance d’une quelconque réaction de l’ancien régime. J’en conclu que cette interruption fait, sans doute, partie des motivations de la guerre actuelle.
Propos recueillis par Baudouin Amba Wetshi
MR H. KANAMBE MUST BE THE PROBLEM TO WHAT IS GOING AT THE MOMENT IN DRC, AND HE MUST BE REFERRED TO THE INSTANCE JURIDIC WHERE HE MUST BE JUSTIFIED BY HIMSELF TO WHAT HE DID AS BAD THINGS IN DRC
Firstly, you would benefit greatly from cleaning-up your English in order to avoid making a fool of yourself on this Blog with (3rd-grade level) outbursts. Secondly, the « real problem » in DRC goes well beyond Kabila, or even Kagame. It has its roots in the kleptocratic rule of Mobutu’s MPR-State, of which – in case you don’t know history – this phony-guy Atundu was a « High-Priest » before metamorphosing himself into a (false) « nationalist ». In brief, only naive folks or fools would take seriously this impostor!
Quel credit accorder a ce specialiste de la prostitution politique, jadis acolyte archi-mobutiste, ensuite perroquet kabiliste, et aujourd’hui flatteur fatshiste, le tout pour ses besoins de ventre…Il merite mepris comme les autres parasites de ce klepto-regime.
Quel credit accorder a un vicomte grand pretre de la haine qui tient a faire de la haine de ‘Tshilombo et les siens’ une religion d’Etat? Quel credit accorder a un cretin qui croit que Nangaa fairait un meilleur president de la RDC que Fatshi? Ce champion du monde toutes categories de la haine est en train de constituer un lexique a l’usage de ses corelionnaires; un lexique compose de locutions Luba videes de leur signification intrinseque comme ‘mashi a mu menu’ et ‘Kadiosha’ et des qualificatifs francais bien tries a cause de leur charge emotivel tels que incompetent, jouisseur, amateur, roublard, kleptocrate, tribalo-tribaliste et tribalisantt…pour asseoir sa religion! Dieu merci, tous les congolais ne sont pas des cretins!
Apprenez M le vicomte Pierre Cretin de Jacquenry qu’un officier de renseignements qui a eu a assumer des responsabilites comme celles qu’Andre-Alain Atundu Liongo a assume ne peut pas raconter des bobards! Il est paye par savoir la difference entre des bobards et des renseignenements! Sachez qu’un officier de renseignments comme Atundu Liongo ne sert pas un regime, mais il sert l’Etat quel que soit le regime! Sachez aussi qu’un officier de renseignement ne cesse d’etre utile qu’une fois qu’il est dans sa tombe! Avant de faire le nionsologue, apprenez! Ah! j’oubliais que Cretin is your middle name!
Ambition néocoloniale de Kagame ? Ok. Mais alors quid des responsabilités et ripostes vigoureuses coordonnées de la part des médiocres incultes qui se sont installés à la tête du Congo ?
Dire que Kagame a des visées neocolonialistes ou expentionnistes est une lapalissade car, cet irredentiste cherche toujours à régler le problème d’espace Vital de son pays par la force. D’ailleurs, il a trouvé un terrain favorable au moment où celui-ci qui se fait appeler Kabila était au pouvoir au Congo. Cette affaire du transfert des millions de dollars au Rwanda était de notoriété publique, quoi qu’on dise de Tshisekedi, il a réussi à mettre un terme à beaucoup de compromission du système « Kabila « et son entourage. Dans les contrats du port en eaux profondes de muanda et du barrage dans le Lualaba, il y a des comptes qui ont été créé dont ignore jusqu’aujour’hui les propriétaires. Le Congo était mis en coupe réglée par le régime de 18 ans,
Et qui sont les (vrais) beneficaires de l’Or qui continue de s’envoler vers Quatar et Dubai aujourd’hui? Fortunat Biselele pourrait t’aider a y repondre – vu ton ignorance. Ensuite, demande a « Fifi » Masuka ce fait a Kolwezi le Bureau de Representation de la Maison Civile de ton idole et sa femme Nyakeru via leur fiston Anthony. Un adage dit: Lorsqu’on lance de pierres aux autres, il faut s’assurer que l’on ne reside pas dans une maison en verre. Bref, le fanatisme aveugle et abrutit souvent. A bon entendeur..!