« Nkambo Gédéon » piégé par ses « amis du Fcc »?

Où est passé « Nkambo » [grand-père en swhahili] Kyungu Mutanga, alias « Gédéon »? C’est l’interrogation qui turlupine les esprits en ce temps de « confinement » dans le Tout-Kinshasa politico-diplomatique.

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les cancans de l’ex-Elisabethville et de l’ex-Léopoldville – rebaptisées en 1966 respectivement Lubumbashi et Kinshasa par « Seseskul » -, « Nkambo » Kyungu Mutanga « Gédéon » serait planqué chez un cacique de la mouvance kabiliste à « Lubum ». Malin comme à son habitude, l’ami rechigne à citer le patronyme de ce « Bwana ». « Il fait partie des autorités provinciales du Haut Katanga », murmure-t-il tout en arborant un sourire narquois.

De cette tanière, « Nkambo » a écrit au boss des Nations Unies Antonio Guterres. En fait, son porte-parole Thierry Mukelekele, un ancien confrère, lui sert de scribe. De la même tanière, « Nkambo » a réalisé une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. C’est une « maman » qui parle en swahili. En gros, Bwana Kyungu Mutanga estime que ses « amis du Fcc » l’ont lâché. A en croire la locutrice, les « Fccistes » le suspectent de faire les « yeux doux » à Tshilombo wetu, le fils de « Tatu Etienne ».

A en croire mon ami, l’ex-Raïs et ses janissaires ont piégé « Nkambo » en lui faisant croire que ses militants pouvaient manifester « pacifiquement ». Sans le moindre souci. « Le Gouv’ Pprdiste Jacques Kyabula Katwe lui avait donné des garanties que les forces de sécurité n’allaient pas intervenir », souligne mon ami qui sait décidément tout.

Mon ami qui aime jouer à « Monsieur Soleil » de me susurrer à l’oreille: « Nkambo a été surpris de voir tout ce monde qui a fait incursion à Lubum, Likasi et Kasumbalesa. Selon lui, ce sont des faux Bakata Katanga qui ont été alignés par ses amis du Fcc. Il n’a pas reconnu tous ces individus. La marche des militants de Mouvement des indépendantistes révolutionnaires africains devait être pacifique ».

Mon ami qui a une mémoire d’éléphant de me rappeler que depuis la « passation de pouvoir » entre le fermier de Kingakati et Tshilombo wetu,  « Nkambo Gédéon » ne cachait plus son amertume. Il se plaignait de ne plus recevoir « l’argent de poche » que l’ex-commandant suprême des FARDC, de la garde républicaine et de la police nationale lui envoyait. « Je ne reçois plus ma pitance pour nourrir mes hommes », se plaignait Nkambo auprès de qui voulait l’entendre.

Prétentieux comme à son habitude, mon ami me dit sur un ton réquisitorial: « La décision de Tshilombo wetu de traquer et arrêter ‘Nkambo’ condamne à mort l’ex-seigneur de guerre. Pour le sénateur à vie, ‘Nkambo’ devient un témoin gênant comme c’est fut le cas de Delphin Kahimbi. Je ne serai pas surpris d’apprendre que ‘Nkambo’ s’est suicidé ».

Friand de choses de l’esprit, l’ami de conclure notre échange en citant François René de Chateaubriand: « Quand on n’a point d’argent, on est dans la dépendance de toutes choses et de tout le monde ».

 

Robert Yuka ea Djema

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