Nous apprécions à sa juste valeur la visite de l’Ambassadrice Nikki Haley en République démocratique du Congo du 25 au 27 Octobre, 2017. Cette visite d’une haute personnalité américaine montre l’intérêt bien que tardif de l’Administration du président Donald Trump à la recherche des solutions à la crise politique meurtrière qui secoue notre pays depuis plusieurs années et particulièrement depuis le refus du président Joseph Kabila de quitter le pouvoir à la fin de son dernier mandat constitutionnel le 19 Décembre 2017.
Il faut bien comprendre la cause de la crise afin d’y trouver de solution idoine. La crise provient de la présence continue de Joseph Kabila au sommet de l’Etat après la fin de son dernier mandat en tant que Président de la République. La crise est aggravée par des manœuvres que Joseph Kabila et les siens multiplient pour retarder l’organisation des élections afin de pérenniser sa présence continue à la tête du pays.
De ce qui précède, toute solution à la crise politique actuelle laissant Joseph Kabila au pouvoir après le 31 Décembre 2017 n’est pas acceptable au peuple congolais et n’est pas appropriée pour résoudre la crise politique et stabiliser le pays.
Il est donc crucial de dissocier deux choses. Les élections pourront être organisées dans les meilleurs délais après le départ de Joseph Kabila de la présidence de la République, mais le Président Joseph Kabila doit impérativement quitter le pouvoir au plus tard le 31 Décembre 2017 conformément à l’accord de la Saint Sylvestre. Sinon, le peuple souverain devra assumer ses responsabilités conformément à la constitution de la République.
Dr. Noel K. Tshiani Muadiamvita
Fait à Washington DC, le 28 Octobre 2017
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