Les Congolais vivent avec 1 dollar américain par jour. Ils n’ont pas d’eau potable, ni l’électricité et ne mangent pas à leur faim. Les enfants de Bruno Tshibala qui ont vécu dans la pauvreté extrême, jouent à la nouvelle bourgeoisie compradore. Et Bertin Tshibala, l’un des fils de Bruno Tshibala est un Angwalima-Al Capone. Ayiba Atala Té. Un voleur patenté qui a vécu dans la misère et se venge de la situation de Crésus qu’occupe son père actuellement.
Ancien secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UDPS, parti familio-tribalo-ethnique, qui a succédé Samy Bandibanga, un autre traître et collabo de l’UDPS, qui a rejoint la mangeoire des Mammouths Joséphistes et contribuer au glissement d’Alias Joseph Kabila à la tête de la République démocratique du Congo, Bruno Tshibala, qui revendique 36 ans de lutte aux côtés de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, et l’actuel locataire de la Primature a vu disparaître 400.000 dollars américains en sa résidence à Kinshasa. Un Premier ministre peut-il garder autant d’argent dans sa résidence? Le compte Twitter AfricaTopTweets @AfricaTopTweet et Scooprdc.net livrent l’information, on retient son souffle.
La famille se réunit en conseil pour que le coupable avoue son forfait. Mais aucun enfant n’endosse cette perte d’argent. Du coup, il est conseillé à Bruno Tshibala de recourir à un féticheur en vue de dénicher le coupable. C’est ce qui est fait. Le féticheur s’amène à la résidence du premier ministre et soumet les enfants à l’épreuve de son bracelet mystique. Chez les enfants innocents, ce bracelet se libérait de leurs bras sans problème. Mais le tour de Bertin Tshibala arrivé, le fameux bracelet est non seulement resté coller à son bras, mais il a aussi commencé à le coincer. L’enfant voleur a finalement avoué son forfait et a fui la maison.
Bruno Tshibala n’a même pas eu recourt à la police pour capturer son fils voleur, Bertin Tshibala et le remettre à la disposition de la justice. Pourquoi? Les détracteurs de Bruno Tshibala l’accusent de toucher à beaucoup de pots de vin. Le plus récent serait celui perçu auprès des opérateurs des télécommunications, soit 750 mille USD pour les uns, 7,5 millions USD pour les autres que ce dernier a été soudoyé par les sociétés de télécommunications pour geler un décret si important devant faciliter la société « African General Investistment Limited (AGI) » de fonctionner. C’est ce qui se dit à l’Autorité de Régulation de la Poste et de Télécommunications du Congo (ARPTC).
En février dernier, le ministre de PT-NITC, Emery Okundji, avait pris un arrêté portant désignation d’un opérateur public chargé de l’installation et de l’exploitation d’un système de contrôle des flux téléphoniques des réseaux des opérateurs des télécommunications en République démocratique du Congo attribuant à une entreprise privée dénommée « African General Investistment Limited (AGI) ». Celle-ci devrait en principe, grâce à ses équipements de pointe, contre-vérifier les volumes réels de communications internes effectuées par les sociétés de télécommunications (Vodacom, Airtel, Orange, Africell…) par rapport à leurs déclarations.
Le système d’imposition dans le secteur des télécoms est déclaratif. C’est-à-dire que les opérateurs des télécoms payent leurs redevances sur base de leurs simples déclarations. Ce qui fait que généralement les flux de communications ainsi déclarés sont souvent minorés. Ceci a comme conséquence fâcheuse: un manque à gagner considérable pour le Trésor public évalué mensuellement à plus de cinq millions USD.
Les mafieux opérateurs des télécommunications auraient, pour l’étouffer, approcher le Premier ministre Bruno Tshibala et lui auraient gracieusement graissé les pattes. Ce pot de vin qui, pour certains s’élèverait à 750 mille USD, et pour d’autres à 7,5 millions… une cotisation des géants des télécommunications ayant comme objectif principal d’obtenir du Premier ministre le gel du décret devant faciliter à AGI qui détient déjà l’arrêté ministériel d’exploitation depuis février dernier, de fonctionner!
Il y a fraude des Télécoms en République démocratique du Congo. Si Vodacom a installé des serveurs à Gisenyi au Rwanda pour détourner les appels internationaux entrants en RDC, Airtel et Orange ont installé les leurs en Ouganda.
Ce sont leurs getways, qui font que les appels téléphoniques aussi subissent cet aiguillage de simboxing partant de l’Est de la RDC. Tout ça parce qu’il n’y a pas de getway national efficace qui doit faire sortir et faire entrer les différentes communications dans le cyberespace congolais. S’agissant de Vodacom, Serge Ndjoli démontre que quand l’on fait le ping pour vérifier tous ceux qui sont connectés sur Vodacom par réseau mobile, on constate que tous les pings sont orientés vers MTN, une société basée au Rwanda.
Pour cela, Vodacom s’est bien équipée à Goma avec des BTS de liaison. Quant à Orange, elle opère à travers LIQUID TELECOMS, basée en Ouganda qui se connecte au Congo par Bukavu et Goma. Mêmement pour Airtel qui se livre au même exercice, toujours à partir de l’Ouganda. Ces sociétés qui font la téléphonie IP, ont chacune sa porte d’entrée et de sortie. « Le le gouvernement congolais ne contrôle rien ».
Le manque à gagner énorme occasionné par le phénomène Sim box, beaucoup d’hôtels de Goma tout comme de Bukavu utilisent la connexion VSAT provenant du Rwanda et de l’Ouganda. Cette connexion méconnue du Congo ne rapporte malheureusement rien au Trésor public. Et c’est une perte en beaucoup de millions de dollars américains.
Kin Kiey Mulumba MOYIBICRATE, candidat Président de la République ne s’est-il pas acheter un manoir à Waterloo en Belgique, lorsqu’il était Ministre de PT-NITC?
400.000 dollars américains volés en la résidence, tétanisé Bruno Tshibala n’arrive pas à agir car cette somme d’argent provient du pot de vin! Corrompu, il est sans défense face à son fils Bertin Tshibala qui est devenu Angwalima-Al Capone. La leçon de cette histoire est que le Ministère de PT-NTIC est l’une des poules aux œufs d’or du régime d’imposture, d’occupation et de prédation d’Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale. Pour lutter contre la corruption, il faut un moratoire des Télécoms, faire un éventaire avec redressement judiciaire de Vodacom, Airtel, Orange, Africell et interpeller tous les mafieux… y compris Bruno Tshibala, un ex-de l’UDPS!
Par Patrick Mwamba Musoka, in Réveil FM International, 03.11.18