Leadership national congolais de progrès

Message à toute l’Elite congolaise (Opposition politique, Majorité Présidentielle, Organisations de la Société Civile, Confessions Religieuses)

Dr François Tshipamba Mpuila

Dr François Tshipamba Mpuila

Chers Compatriotes,

  1. NOS VALEURS: LES FONDEMENTS DE NOTRE VIE

Personne ne peut nous accuser, preuves fondées et à arguments sérieux et pertinents à l’appui, d’un quelconque racisme ni d’incitation à la haine et à la xénophobie.

Nous sommes des leaders de progrès: patriotes, démocrates, altruistes, humanistes, humanitaristes et écologistes.

Nous sommes profondément imprégnés de la vision sociale-démocrate ancestrale Luba, une vision qui veut que la société soit égalitaire. Selon cette vision, la personne humaine est une évidence première et irrécusable; l’acteur, l’artisan et la fin ultime du progrès et non un instrument et ne peut être instrumentalisé.

La subjectivité de la personne humaine est inaliénable et toujours maintenue en éveil. La personne humaine, malgré sa dimension sociale très remarquable, est un centre de conception et de décision, une conscience critique, un sujet libre et responsable qui s’affirme dans la liberté du discours, des actes, dans la discussion par la confrontation des opinions diverses.

La personne humaine est un être qui se pose en se proposant à soi-même, à autrui, au monde et à l’absolu; elle n’est ni une monade, ni individu, c’est-à-dire un être humain qui se poserait en s’opposant aux autres; elle est constitutivement formée de quatre relations (dimensions): relation à soi, relation à autrui, relation au monde et relation à l’Absolu; elle est une conscience de soi, une conscience d’autrui, une conscience du monde et une conscience d’absolu.

Depuis le sein maternel et le berceau parental, ces valeurs ont forgé en nous des fondements et des références solides; façonné notre substance ontologique; nourri notre densité axiologique et construit notre consistance spirituelle.

La vie humaine est sacrée et inviolable. Même dans des disputes entre les enfants, il est formellement interdit de blesser l’adversaire, de faire couler le sang. Tout enfant qui viole cet interdit absolu est violemment réprimandé par les adultes et il doit payer. Les épisodes des conflits fratricides sont inéluctablement suivis des séances d’exorcisme et de renouvellement des pactes selon un rituel très contraignant. Même dans le cas de légitime défense ou de la profession militaire, on doit revenir après coup au village pour être exorcisé selon ce rituel par les Initiés, les Chefs de Terre, les Chefs coutumiers, les Sages et les Notables.

Nous sommes le produit de cet humus, de cette sève, de cette éducation et de cette formation.

  1. NOTRE DEVOIR SACRE ET NOTRE RESPONSABILITE INCONTOURNABLE

En tant qu’intellectuel, leader, responsable, homme de progrès, boussole, conscience et lumière de notre Peuple, notre devoir sacré, notre responsabilité incontournable est d’être des gardiens, des éclaireurs et des éveilleurs des esprits et des consciences.

En outre, en tant que médecin, nous devons tirer la sonnette d’alarme face à un fléau, une maladie septicémique, épidémique et endémique qui s’est abattue sur notre Peuple et qui fait chaque jour des milliers des victimes. Nous devons poser un diagnostic adéquat de l’agent nocif, expliquer et expliciter sa nature, sa virulence, son étendue, son ampleur et proposer un traitement, des solutions, des mesures et des remèdes appropriés qui visent l’éradication complète, définitive et durable de l’agent nocif, ses symptômes et ses séquelles. Nous ne pouvons jamais en être des complices et des agents de contagion.

Face à une septicémie (infection généralisée, grave et mortelle), un traitement systémique s’impose. Face à un cancer, l’extirpation de la tumeur primitive et le traitement des métastases s’imposent.

  1. LA DIFFERENCE ENTRE LES PEUPLES SEDENTAIRES ET LES ETHNIES NOMADES

Face aux occupants de l’ethnie nomade tutsie, l’Elite Congolaise (toutes les tendances et toutes les ethnies confondues: Opposition politique, Majorité Présidentielle, Organisations de la Société Civile, Confessions Religieuses, toutes les tribus et toutes les provinces de la RDC) est, dans sa grande majorité, prisonnière de la superstructure idéologique des peuples sédentaires.

Les peuples sédentaires sont habituellement naïfs, hospitaliers, confiants et accueillants.

Mais nous sommes envahis par un péril grave, mortel et généralisé. Ce péril a déjà fait des milliers des victimes parmi nous et nous comptons tous, sans exception, comme ses futures victimes.

Ce péril a trouvé en RDC un terrain de prédilection pour s’installer confortablement et faire des dégâts considérables car trente-deux ans de mobutisme ont détruit la faculté thymotique (siège des valeurs, des idéaux et des causes nobles et justes) chez nombreux compatriotes.

C’est ainsi que certains compatriotes sont fiers d’être des esclaves consentants de ce péril et nombreux barons mobutistes, irrémédiablement irrécupérables, sont heureux d’être revenus au pouvoir en tant que complices et collaborateurs du péril qui menace mortellement toute la Nation et tout le Peuple Congolais.

Plusieurs écrits des auteurs sérieux et crédibles (Cfr.: Cheik Anta Diop, Jan Vansina, Gaspard Musabyimana et Charles Onana), existent et décrivent la superstructure idéologique expansionniste, esclavagiste, colonialiste, tyrannique, prédatrice et génocidaire de l’ethnie nomade tutsie et les Accords secrets de Lemera.

Ce qui est décrit dans ces écrits est confirmé par ce que nous voyons en Ouganda, au Rwanda, au Burundi et en RDC.

Nous avons nous-mêmes cité plusieurs fois ces auteurs et leurs écrits dans nos documents et nous avons mis leurs références à votre disposition pour vous permettre d’aller à la source, de les lire, d’en tirer des leçons appropriées pour vous-mêmes et pour la population face à ces ennemis. Nous avons l’impression de prêcher dans le Désert.

Veuillez lire l’article en annexe pour comprendre que l’ethnie nomade tutsie ne connaît ni la démocratie et l’alternance démocratique, pacifiée et civilisée; elle est habitée par la culture du sang, de la violence et du crime.

En outre, vous demeurez toujours naïfs malgré les actes que vous vivez vous-mêmes dans notre Pays à travers toutes les provinces: création délibérée de chaos, insécurité généralisée pour provoquer les déplacements forcés des milliers des personnes, isolement des personnes en détresse dans des zones inaccessibles aux organisations humanitaires pour que ces personnes meurent, fusillades des masses, actes de ruse, de fourberie, de perfidie, de cynisme, de méchanceté, de violence, d’emprunt des noms congolais, des viols des bébés, des filles et des mamans suivis de destruction des organes génitaux des victimes, des assassinats, des massacres massifs suivis de l’entassement des cadavres des victimes dans des fosses communes, actes de crime de sang, de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crime de génocide, d’atrocité, de cruauté et d’horreur extrêmes. Et ces actes sont posés par les militaires et les civils tutsis sans aucun état d’âme, ni retenue, ni remords, ni repentance contre nos Compatriotes.

Nombreux de nos Compatriotes donnent raison à Albert Camus quand il écrit, dans « La peste », que les mêmes fléaux déjà survenus dans l’histoire et qui ont fait plusieurs milliers des victimes reviennent et trouvent des hommes, surtout des intellectuels, toujours naïfs, inconscients, irresponsables, démunis et même incrédules face aux signes prémonitoires évidents.

Face à ce fléau, soyons parmi les hommes en qui il y a plus de choses à admirer que des choses à mépriser. Dans la tempête, soyons les meilleurs marins et les meilleurs pilotes.

Aucun congolais ne peut affirmer aujourd’hui que toute la Communauté Internationale est contre nous à cause des richesses de notre Pays. Nombreux Décideurs Internationaux et Partenaires (Pays de la SADC, USA, ONU) sont à nos côtés dans notre Combat de libération nationale. Nous leur demandons de faire, face à l’occupation de notre Pays par l’ethnie nomade tutsie et pour mettre fin à la Tragédie congolaise, qu’ils fassent ce qu’ils avaient fait lorsque l’Allemagne nazie avait envahi les autres pays.

Fait le 30 août 2018

 

Par Dr François Tshipamba Mpuila
GSM: +32-493-325-104

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