C’est une évidence que Joseph Kabila mérite la prison pour embrasser aussitôt après une pendaison atypique: la tête en bas et les pieds en haut, à l’exemple de Benito Mussolini qui, à l’époque, a connu une fin de vie similaire, bien tragique. Et la majorité des Italiens animés d’esprit de revanche et de règlement de compte, de passage à l’endroit de l’échafaud, n’hésitèrent pas à fouetter, sans arrêt, le corps inanimé du dictateur défait!
A moins d’être ignorant, au mieux, un attardé mental, pour ne pas reconnaître que le Congo Kinshasa, notre pays, jadis oasis de paix, est géré depuis janvier 2001, par « Joseph Kabila », un psychopathe aux dents d’acier, un criminel de droit commun, malicieux et fourbe, qui ne cesse de multiplier des stratagèmes pour son maintien au pouvoir. Il fabrique souvent de fausses accusations, fantaisistes et sans fondement, à l’égard de ses adversaires politiques, pour nuire à leur réputation, les écartant de cette manière, des élections à venir! Le cas d’Eugène Diomi Ndongala, par exemple, est bien présent dans notre mémoire: il n’a pu échapper aux accusations mensongères formulées contre lui, par la machine à broyer de l’ANR, parrainée par un Joseph Kabila désinvolte et cynique, un fou en liberté qui a rendu le climat politique de notre pays, de plus en plus répressif, invivable et irrespirable.
Plus étonnant, il accuse aujourd’hui sans aucune réserve, Moïse Katumbi, de tentative de coup d’Etat. Et que ce dernier serait de connivence avec le Colonel Tshibangu arrêté depuis le 29 janvier dernier en Tanzanie, pays d’adoption de Joseph Kabila qui influença l’extradition du colonel dissident, le 9 mars à Kinshasa. Celui-ci serait détenu, dans une cellule exiguë, non conforme aux prescrits du respect des droits de l’homme, et de la Convention des droits internationaux, en matière du respect de la protection d’un détenu politique ou militaire.
En fait, l’accusation portée contre Katumbi est en réalité une construction imaginaire, montée de toute pièce pour distraire l’opinion internationale des véritables enjeux qui ne sont autres que son départ du pouvoir, avec lui, toute la racaille des politiciens corrompus, suivi de l’organisation d’élections apaisées, et ce, après une courte période de « Transition citoyenne », vivement souhaitée par le peuple congolais, excédé par une gestion domestique, empirique et artisanale de leur pays, 17 ans durant, sous la houlette de Joseph Kabila, un Tutsi rwandais fourbe, irresponsable, analphabète et un vendeur d’illusions sans scrupule.
Alors, croire aux élections démocratiques qu’un tel individu, par ailleurs, violeur de la Constitution, prétend organiser pour le 23 Décembre 2018, c’est faire preuve de naïveté morbide jamais observée nulle part ailleurs au monde. En sus, il faut garder, dans le non-dit, la question de son arrestation immédiate et sa pendaison atypique, pour divers crimes commis, exterminant sans aucune raison, les bantous congolais, devenus la cible intéressante de l’envahisseur rwandais, un bourreau à la barbe pimentée. N’a-t-il pas, par la suite, ordonné l’assassinat des membres supposés de sa propre famille dont Laurent Désiré Kabila, Aimée Kabila, et sa propre tante Kibawa, pour ne citer que ceux-là?
En effet, il a appauvri son peuple qui ne veut plus rester en face d’un président voyou, un pyromane habile. Malgré son idiotie il a su trop bien faire bon ménage entre le pouvoir et l’argent. Et enfin suite à son régime de copinage et de corruption, la démocratie au Congo Kinshasa agonise. Par ailleurs, bénéficiaires, sans contrôle, de la manne présidentielle, pour leur complicité avérée, à la balkanisation et au pillage de ressources du pays, est ce que Richard Muyej, Chikez Diemu, Kalev Mutond, Henri Mova Sakani, Mwilanya et Yav, tous membres de l’espace Lunda, ont-ils déjà pensé, un seul instant, à électrifier Musumba, chef-lieu de notre grand empire Lunda pour honorer cette vieille dynastie d’Afrique? Et comment, dans cette circonstance, allez-vous organiser les élections, alors que vous n’avez pas du courant à Musumba et dans le Kapangu?
Enfin, vous êtes l’ombre de vous-mêmes, une bande de voleurs, des criminels et jouisseurs impénitents, des collabos sans gêne qui ont brisé par une cupidité éhontée, notre destin collectif, en livrant à vil prix, nos ressources du sol et du sous-sol, à la Chine et aux prédateurs occidentaux de tout bord, sans que, en contrepartie, le Congo notre pays, puisse en tirer une substantielle dividende.
Curieusement, la Communauté internationale reste muette face au pillage systématique des ressources naturelles du Congo et au massacre que subit constamment son peuple, dans un enfer à ciel ouvert! On est donc obligé d’observer que, aussi longtemps que la République Démocratique du Congo est en crise, l’Occident continue à s’enrichir.
N’est-il pas raisonnable de penser que bon nombre de grandes entreprises occidentales, ont leur part de gâteau dans ce désordre ambiant que traverse malheureusement notre pays? A l’appui, la famille « Kabila », de son vrai nom Hippolyte Kanambe, a mis en place en République Démocratique du Congo, « un réseau international d’affaires », leur permettant de disposer d’un pouvoir économique logé au-delà des frontières nationales.
Certes, officiellement, certains pays, comme la France et l’Espagne, brandissent des sanctions contre le clan « Kabila », mais ils soutiennent « officieusement et indirectement » ce régime par le biais des multinationales interposées! Il est évident que, au moment où des sanctions sont prises contre le régime de Kabila, les contrats continuent d’être signés avec les multinationales et le gouvernement illégitime!
De plus, en situation d’instabilité politique, toutes les entreprises mafieuses, au chevet du Congo agonisant, profitent de la médiocrité de la classe politique congolaise et de la faiblesse de ses élus, pour acheter les minerais à vil prix, ou signer des contrats léonins qui leur sont très avantageux. Dans tout cela, il ne faut pas oublier l’usage de l’argent, arme efficace de « Kabila » pour acheter la sympathie et le soutien de certaines franges de la population et semer ainsi la division dans les esprits des Congolais, de plus en plus désarçonnés face à un régime au bord de l’abîme!
Enfin de compte, et pour renverser cette tendance, de la descente des Congolais vers l’inconnu, face à l’absence d’une opposition active, dynamique et imaginative, il va falloir pour le peuple congolais, de prendre en main dès maintenant son destin. Pour cela, il est utile de déclencher la désobéissance civile, à tous les niveaux du gouvernement illégitime et d’une grève générale à travers tout le pays. Quelques actions concrètes, doivent être menées avec parcimonie, pour être efficace. Il s’agit notamment: boycott des taxes du marché, boycott des assurances véhicules, boycott des transports en commun, boycott de la TVA. Enfin, refus total de payer la facture de la consommation d’eau de la REGIDESO, et de l’électricité de la SNEL, in fine: des amendes et pénalités diverses. Ce qui précède vise à prouver la situation de non Etat qui a été constatée depuis le 31 décembre 2016. On n’est pas du tout naïf pour plaire à un enfant soldat, un immigré clandestin, revêtu d’une mission essentielle: balkaniser le Congo et exterminer les bantous de leur territoire.
Chers Compatriotes,
Cessons d’être naïfs, le mal du Congo, ce sont nos richesses. Joseph Kabila est un terroriste! Il y a 17 ans que ce dernier pille les richesses de notre pays et massacre, pour son plaisir, le peuple Congolais!
Il est temps de stopper Joseph Kabila. Il est grand temps qu’il dévore les affres de la mort et qu’il passe par une pendaison atypique pour permettre à la République Démocratique du Congo, de connaitre enfin l’avènement d’une justice équitable et indépendante et en même temps, de se doter un avenir de bonheur, de paix et de prospérité.
Bamba di Lelo
Docteur en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
E.mail: jbadil@hotmail.be