DE QUOI S’AGIT?
Peuple de la RDC: ne perdez pas de vue la raison et l’objectif de cette lutte nationale. L’objectif ultime et final n’est pas la chute des voleurs présentement à la tête du pays. Leur chute c’est l’éclatement des verrouilles qui ont entravé le développement de la RDC. Leur chute c’est le début de la relance du développement de la RDC. Une fois le président hors mandat et son gouvernement illégitime boutés dehors, il ne faut pas que ceux et celles qui les remplacent se plongent dans des querelles et conneries qui n’ont rien à avoir avec la relance immédiate et rapide du développement de la RDC. Il ne faut plus jamais permettre aux leaders en RDC le luxe de se lancer dans des disputes et tiraillements pour le partage de postes ministériels, le gâteau national toujours convoité par des voleurs et des égoïstes. Le cadre ici présenté est un avertissement et un éveil de conscience pour le peuple Congolais d’être vigilant après la chute des dirigeants assassins et voleurs afin que ceux-ci ne soient pas remplacés par d’autres bon-parleurs égoïstes et dangereux. Ce cadre est aussi un appel aux futurs nouveaux leaders de la RDC de comprendre qu’ils ont une responsabilité morale et civique, devant Dieu et devant le peuple Congolais, de ne pas répéter la mauvaise gestion et la cupidité des dirigeants du passé ; mais qu’ils ont une opportunité unique et historique de conduire le peuple Congolais à réaliser le vrai objectif de cette lutte nationale qui est la relance rapide du développement de la RDC afin d’accomplir le destin de ce pays et de son peuple d’être moteur du développement scientifique, technologique et industriel de l’Afrique. En d’autres termes, ce cadre fait comprendre aux nouveaux leaders et au nouveau gouvernement qu’il n’y a pas de temps à perdre dans des discussions inutiles, mais qu’ils doivent aussitôt au pouvoir présenter un plan d’action clair et des programmes concrets aux populations, et montrer comment concrètement ces programmes et plan d’action vont stimuler, appuyer et encourager les Congolais à acquérir le savoir-faire, les compétences techno-professionnelles afin de créer par eux-mêmes des compagnies pour construire ou réparer leurs routes, chemins de fer, aéroports, ports, stades, bâtiments administratifs, hôpitaux, campus universitaires, ponts, parcs nationaux, etc.
VOICI LE CADRE DE RELANCE RAPIDE DU DÉVELOPPEMENT DE LA RDC
Attendu que l’environnement sociopolitique et économique stable engendre les conditions permettant aux jeunes filles et jeunes garçons, et à tous les habitants, de la RDC de s’engager dans des activités économiques, scientifiques, technologiques et industrielles pour trouver des solutions rapides aux multiples problèmes qui maintiennent la RDC dans le sous-développement,
Attendu que seules les activités entrepreneuriales des habitants de la RDC – et non les dons du président, de la première dame, ou de qui que ce soit – vont accélérer la sortie de la RDC du fleuve de misère qui coule partout à travers les savanes, forêts, villages, milieux ruraux et urbains de la RDC,
Il est ici propose que
- Le nouveau président et le nouveau gouvernement puissent rapidement présenter au parlement et au peuple Congolais leur projet de société qui constitue en fait la vision pour le développement de la RDC. Cette vision, ou ce projet de société, doit être un ensemble des programmes et d’actions concrètes pour résoudre les problèmes réels ayant d’impacts directs sur les conditions de vie des habitants de la RDC et stimuler les habitants de la RDC à devenir entrepreneurs et innovateurs.
- Ces programmes doivent se subdiviser en deux parties principales: la première partie doit contenir des programmes inachevés hérités, et qui sont jugés importants pour le progrès socioéconomique et le développement global du pays. Et la deuxième partie contiendra des programmes propres au nouveau président et au nouveau gouvernement.
- Ceci est très important car un président ou un gouvernement qui n’est pas capable de présenter une vision cohérente et des programmes pertinents pour résoudre les grands problèmes du sous-développement en RDC n’est pas digne et n’est pas qualifié de gouverner la RDC.
- Le projet de société et le plan d’action ainsi présentés au parlement et à la nation doit détailler les programmes concrets d’action par ordre de priorité, et expliquer les voies et moyens pour l’application de ces programmes, et quels en sont les résultats escomptés.
- Le parlement aura 10 jours pour étudier et débattre ces programmes. Au même moment, les habitants de la RDC (intellectuels, artistes, hommes et femmes de science) débattront et discuteront eux aussi ces programmes, et produiront des propositions pour l’amélioration de ces programmes. Ceci veut dire que la priorité du nouveau parlement c’est de se concentrer sur comment avancer le développement du pays, et éviter de s’engager dans des discussions partisanes pour opposer, rejeter ou détruire la vision du nouveau président et du nouveau gouvernement. Le parlement va donc recueillir ses propres critiques ainsi que les critiques des habitants de la RDC pour améliorer les programmes du nouveau président et du nouveau gouvernement pour en faire un cheval de bataille contre le sous-développement, afin de permettre au peuple Congolais de galoper rapidement à la conquête du développement.
- Le parlement votera sur le projet de société amélioré par les apports des populations et du parlement lui-même, et renverra au nouveau président et au nouveau gouvernement le projet de société ainsi amélioré.
- Le nouveau président et le nouveau gouvernement qui ont reçu du parlement le projet de société amélioré auront 10 jours pour faire des réconciliations nécessaires et finales.
- C’est ce projet de société amélioré, ce sont ces programmes améliorés, que tous les ministères vont appliquer. Les ministères vont donc développer des stratégies, en collaboration avec la présidence, pour l’application de ces programmes. C’est cela le fondement du budget national.
- Périodiquement (chaque un, trois, ou six mois, par exemple) le parlement évaluera comment le gouvernement est entrain d’appliquer les programmes, quels sont les progrès réalisés, quels sont les domaines d’insuccès et comment y remédier.
- Le nouveau président, le nouveau gouvernement et le nouveau parlement ont l’obligation civique et morale de veiller sur comment les programmes se réalisent, avec quelle rapidité ou quelle lenteur, sur toute l’étendue de la RDC, dans tous les villages, les milieux ruraux et urbains de la RDC, et quels sont les résultats obtenus par rapports aux résultats escomptés, etc.
VOICI LES AVANTAGES DE L’APPLICATION D’UN TEL CADRE
- Un tel cadre va absolument susciter un succès socioéconomique rapide jamais vue avant, surtout en éliminant des discussions inutiles qui retardent tout au niveau du partage des postes ministériels. En fait, ce ne sont pas les postes ministériels qui sont l’objectif ultime du gouvernement ; mais plutôt comment faire que les habitants des villages, villes et cités en RDC puissent par les travaux de leurs mains créer des entreprises et des usines pour transformer sur place les immenses ressources de leur pays en produits finis afin d’éliminer le chômage et la pauvreté et stimuler le développement de l’Afrique.
- Un tel cadre peut être raffiné en cadre juridique de succession des présidents et gouvernements à la tête du pays. Ainsi, chaque fois qu’il y a passation pacifique du pouvoir d’un président et d’un gouvernement à un autre, les habitants de la RDC sauront à quoi s’attendre quant au projet de société et programmes de développement du pays. Ca ne sera plus un moment d’incertitude et d’inquiétude, mais plutôt un moment de célébration et d’espoir pour quelque chose de nouveau et de meilleur.
- Les partis politiques d’opposition en RDC ne fonctionneront plus comme négateurs de mauvaise foi déterminés à dénigrer aveuglement et à tout prix la vision du nouveau président ou gouvernement, mais plutôt comme facteur multiplicateur d’amélioration de la vision du nouveau président ou gouvernement.
- La notion de formation d’un gouvernement d’union nationale, gouvernement inclusif, ne signifiera plus la création des centaines des postes ministériels pour accommoder les candidats de tous les partis et de toutes les formations politiques, car déjà le processus d’élaboration du projet de société et des programmes d’action du nouveau président/gouvernement sera suffisamment inclusif et d’union nationale.
- Les ministères seront réduits au minimum nécessaire, gérés par des gens compétents et capables pour appliquer et faire appliquer le projet de société amélioré du nouveau président et du nouveau gouvernement pour le bien de tous les habitants du pays et de toute la nation.
- Le président/présidente de la République ne sera plus considéré(e) comme sauveur ou messie qui doit faire des dons partout où il/elle se rend à travers le pays. Il sera plutôt perçu comme un visionnaire qui mobilise les ministères et les habitants de la RDC à appliquer les programmes d’actions concrètes pour stimuler l’entrepreneuriat et le développement rapide du pays.
- Le président/présidente n’aura plus besoin de rester au pouvoir au-delà de son/ses mandats constitutionnels/légitimes car chaque président/présidente sera reconnu(e) et célébré(e) pour sa contribution au développement du pays selon sa vision et son projet de société.
- Par-dessus tout, la succession à la présidence de la RDC aura toujours un effet cumulatif en ce sens que chaque président(e) ou chaque gouvernement bâtira sur ce que son prédécesseur a fait. La RDC ne pataugera plus dans le recommencement perpétuel où un président arrive au pouvoir, balaye tout ce que son prédécesseur a fait, introduit des changements cosmétiques superficiels pendant que les problèmes profonds de pauvreté, d’insécurité et du sous-développement ne font que s’empirer.
- Si ce cadre est traduit en loi sur la succession des présidents ou gouvernements en RDC, une telle loi produira une stabilité sociopolitique visible, un progrès économique et industriel rapide. En conséquence, la RDC sera sur le chemin de sa renaissance techno-socio-économique pour devenir le moteur du développement scientifique, technologique et industriel en Afrique.
Tongele N. Tongele, Ph.D.
Docteur en génie mécanique et professeur d’université aux USA
tongele@cua.edu