Pendant plus de 60 ans (1960 – 2022), l’élite congolaise a géré la RDC, « L’un des Géants d’Afrique et du Monde »; un pays qui, grâce à ses atouts, a la vocation naturelle d’être parmi les pays les plus développés, les plus industrialisés et les plus prospères du Monde; l’épicentre de la diffusion du progrès dans toute l’Afrique; un pays capable de peser dans la prise des décisions au sein des organisations régionales, africaines et internationales et un pays capable d’apporter une contribution consistante à la Communauté internationale face aux enjeux et aux défis auxquels l’Humanité est confrontée.
Quelques atouts de la RDC:
- Par son étendue, la RDC est le 2ème plus vaste pays d’Afrique après l’Algérie, et le 11ème pays dans le Monde. Un pays qui s’étend de l’Océan Atlantique au plateau de l’Est et correspond à la majeure partie du Bassin du fleuve Congo. C’est un pays qui est Grand comme quatre fois la France, quatre-vingt fois la Belgique, une fois et demie plus grand que le Québec (Canada), ou encore grand comme la partie des États-Unis située à l’Est du Mississippi, c’est le 11e État du Monde par sa taille avec ses 2.345.409 km2. La RDC est le deuxième pays francophone au monde grâce à son étendue géographique après le Canada.
- La RDC occupe une position multi-géostratégique au cœur de l’Afrique et à cheval sur l’Equateur.
- C’est le seul pays de l’Afrique à partager ses frontières avec neuf pays: la République du Congo-Brazza à l’Ouest, la République centrafricaine au Nord, le Soudan du Sud au Nord-Est, l’Ouganda à l’Est-Nord-Est, le Rwanda et le Burundi à l’Est, la Tanzanie à l’Est-Sud-Est, la Zambie au Sud-Sud-Est et l’Angola au Sud-Ouest.
- La RDC est, à travers ses neuf voisins, le point d’intersection de plusieurs Afriques (Afrique traditionnelle, Afrique francophone, Afrique anglophone, Afrique lusophone et Afrique arabophone;
- La RDC est le point d’intersection de trois grands courants panafricanistes qui ont marqué l’Afrique: le panafricanisme noir de Kwamé N’Krumah, Julius Nyerere et Patrice Lumumba; le panafricanisme multiracial de Nelson Mandela et le panarabisme de Gamal Abdel Nasser).
- La RDC regorge de ressources naturelles immenses et diversifiées (humaines, climatiques, fauniques, floristiques, végétales, énergétiques, écologiques, forestières – le 2ème poumon de la Planète après Amazonie -, minérales, minières, hydrographiques, agricoles, touristiques et multiculturelles ainsi que de potentialités économiques et industrielles considérables.
- La RDC a été à la base de l’Age d’or de la Belgique (1906); à la base du point culminant de l’hégémonie de l’Europe dans le Monde (1906); à la base de la victoire militaire des USA sur le Japon (Bombe nucléaire larguée sur Hiroshima le 6 août 1945 et Nagasaki le 9 août 1945) et de la victoire militaire des Alliés sur l’Allemagne nazie et dont la première capitulation a été signée à Reims le 7 mai 1945); à la base de la sortie de la Belgique de la 2ème guerre mondiale sans dette et à la base de la réalisation du plan Marshall après la 2ème guerre mondiale.
Pendant plus de 60 ans
L’élite congolaise a géré « l’un des Géants de l’Afrique et du Monde » depuis le 30 juin 1960 jusqu’à ce jour. Leaders politiques, sociaux, religieux et militaires; jeunes, adultes et vieux; intellectuels et professeurs d’université, belligérants… ont siégé et assumé des responsabilités dans les différents pouvoirs qui se sont succédé dans notre Pays.
Et ce avec la complicité active et consciente des membres de l’élite congolaise que nombreux étrangers se sont furtivement procuré la nationalité congolaise et ont phagocyté toutes les institutions et les entreprises étatiques et privées de la RDC.
L’élite congolaise a-t-elle été capable de préserver l’état du pays au niveau où les colonisateurs l’avaient laissé le 30 juin 1960; d’instaurer un Etat de droit démocratique intrinsèquement fort, stable, sécurisé, moderne et prospère et de propulser la RDC, au fur des années, vers le développement et le progrès?
Dans le Monde entier, rares sont les élites qui ont eu ou ont la chance de gérer les pays nantis de tant de ressources naturelles, de tant d’atouts et de tant de potentialités comme l’est la RDC!
Et pourtant:
Certains pays africains
Certains pays africains, moins nantis que la RDC, sont, grâce à leurs élites, mieux placés que la RDC dans les classements internationaux des pays selon les paramètres et les indicateurs internationaux.
Certaines élites, dans le Monde
Certaines élites ont réussi à hisser leurs pays, en très peu de temps, au niveau « des pays les plus développés et les plus industrialisés du Monde ».
L’élite de l’Allemagne – pays totalement détruit (système politique, armée, infrastructures, entreprises…) par les Alliés et l’Union soviétique à la fin de la 2ème guerre mondiale (1945), « pays malade » de l’Europe, a fait de l’Allemagne, en moins de 50 ans de gestion, le « Moteur du progrès de l’Union européenne »; un « géant économique » affichant croissance, quasi plein emploi et résorption des déficits publics. L’élite allemande est parvenue à achever d’assimiler le poids de la réunification tout en investissant massivement dans des secteurs clefs de l’économie en vue de préparer l’avenir. L’on parle beaucoup du « modèle allemand » dans le Monde et nombreux pays cherchent à s’en inspirer.
Le Japon, un pays sinistré en 1945 par la bombe nucléaire larguée sur Hiroshima et sur Nagasaki, s’est relevé et s’est hissé, dans la période de l’après-guerre, au rang des pays les plus développés et les plus industrialisés de la Planète, grâce notamment à trois facteurs ci-après: le haut niveau des investissements nouveaux, le taux élevé de l’accroissement du nombre des emplois dans le secteur non agricole et la transformation et le progrès technologique rendus possibles par l’introduction en masse de techniques nouvelles venues de l’étranger.
BRICS
D’autres élites ont hissé leurs pays au niveau des pays membres de BRICS:
BRICS désigne un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels: Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (en anglais Brazil, Russia, India, China, South Africa); (en anglais: Brazil, Russia, India, China, South Africa).
En 2015, les BRICS étaient respectivement les neuvième, douzième, septième, deuxième et trente-troisième puissances mondiales (au sens du PIB nominal) et septième, sixième, troisième, deuxième et vingt-cinquième en parité de pouvoir d’achat. En dix ans, leur place dans l’économie mondiale avait ainsi fortement progressé: 16% du PIB mondial en 2001, elle a atteint 27% en 2011 et pourrait atteindre, selon certaines projections, 40% en 2025.
En 2011, le PIB nominal cumulé des BRICS s’élevait à 11.221 milliards de dollars pour une population totale de près de 3 milliards d’habitants (soit 40% de la population mondiale).
En 2014, les BRICS affichaient un PIB nominal cumulé de plus de 14.000 milliards, soit pratiquement autant que celui des 28 pays de l’Union européenne réunis (18.874) et proche de celui des États-Unis (17.528).
Au niveau de la politique internationale, les BRICS plaident, de manière générale, pour une refondation des organisations internationales comme le Conseil de Sécurité de l’ONU et les Organisations de Bretton Woods (FMI, Banque mondiale) dans un sens qui reflète mieux l’émergence des nouvelles puissances et le caractère multipolaire du monde au 21ème siècle.
Au niveau économique, les BRICS veulent renforcer leur poids et mieux faire avancer leurs points de vue dans les négociations économiques internationales notamment au Groupe des 20, au FMI et à l’OMC. Lors du sommet du 14 avril 2011 en Chine, ils ont insisté sur la nécessité de réformer le Système monétaire international, de réviser la composition des Droits de tirage spéciaux. A suivre.
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Pour le Leadership National Congolais de Progrès
Dr François Tshipamba Mpuila
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