L’ancien conseiller spécial du chef l’Etat chargé des questions stratégiques, Vidiye Tshimanga, avait bénéficié, mardi 27 septembre, d’une liberté provisoire. Mais en dépit de cette décision, le ministère public poursuit son instruction. Il estime que « les indices sérieux de culpabilité ne sont pas encore réunis ». Entre-temps, rapporte à ACTUALITE.CD, un des avocats de cet ex-conseiller de Félix Tshisekedi, qu’une plainte a été déposée contre les « faux investisseurs qui l’ont piégé ». « M. Vidiye Tshimanga a porté plainte contre ces faux investisseurs pour que le ministère public les retrouve. Ce qui signifie qu’il n’y a pas de plaignants contre lui. Donc l’élément pour pouvoir établir même la tentative de corruption n’existe pas », a-t-il dit à ACTUALITE.CD. Il est aussi revenu sur la liberté provisoire accordée à son client. La liberté provisoire veut dire simplement que la procédure se poursuit, l’instruction continue, et que le ministère public croit qu’il y a des raisons de poursuivre, mais estime que les indices sérieux de culpabilité ne sont pas encore réunis, mais remet la personne en liberté provisoire. L’instruction se poursuit et des faits mis à charge, par le ministère public, à Monsieur Vidiye Tshimanga devrait permettre à ce qu’il reste libre. La liberté est la règle, la détention, l’exception.
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APA/