La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a clôturé dimanche 6 mars son atelier de renforcement des capacités en logistique électorale. Selon Corneille Nangaa, président de la CENI, cet atelier lance le début des préparatifs des prochaines élections prévues en 2023.
Dans son discours de clôture, Nangaa a appelé les autorités et institutions du pays à accompagner la centrale électorale dans ce processus des préparatifs des élections prévues en 2023.
« Les préparatifs ont donc commencé et nous comptons sur les autorités nationales en commençant par le Chef de l’État, le gouvernement de la République, le parlement (Sénat et Assemblée nationale) pour l’accompagnement à ce processus. Il est vrai qu’aujourd’hui il y a un grand débat autour des réformes et que ce sont des questions politiques et juridiques que la CENI accompagne et accompagnera mais en même temps les questions techniques sont déjà prises en charge par la CENI d’autant que ce sont ces questions et politiques et juridiques et techniques qui devront être mis ensemble pour concourir aux élections de 2023 », a rappelé le Chef de la CENI.
« Pourquoi nous le faisons? Nous le disons toujours, les questions politiques sont flexibles, ils ont l’avantage, on peut avoir des acteurs politiques qui ne s’attendent pas sur un point, deux ans après ils ne peuvent pas s’attendre mais en une heure ils peuvent dire oui nous signons un accord. Alors que les questions techniques sont rigides, si pour préparer un scrutin il vous faut 5 jours, vous devez vous préparer techniquement pendant les 5 jours, vous ne pouvez pas raccourcir malheureusement, c’est ça la situation ».
L’équipe de Corneille Nangaa attend d’être remplacée par de nouveaux animateurs de la CENI. La réforme de cette institution est vivement souhaitée par plusieurs acteurs politiques et sociaux. Ces derniers souhaitent aussi la réforme de la loi électorale pour les élections à venir.
Clément Muamba | ACTUALITE.cd