Les activistes de la société civile exhortent le gouvernement à multiplier, à travers la Banque Centrale du Congo, des campagnes de sensibilisation autour de la consommation de la coupure de 5.000 FC qui pose quelques problèmes dans les transactions commerciales à Kinshasa, particulièrement auprès de petits vendeurs.
M. Armand Tunda de l’Asbl « Le Consommateur » a indiqué que la société civile enregistre de nombreuses plaintes de la part notamment des enseignants et des fonctionnaires qui peinent à faire des transactions facilement avec les coupures de 5.000 FC reçues dans la paie du mois de mai. C’est le cas notamment dans les transports en commun et auprès des marchands.
L’activiste a reconnu que l’Institut d’émission avait déjà fait une mise au point lors de la paie d’avril dernier selon laquelle la coupure de 5.000 FC a cours légal en RDC à l’instar d’autres billets et que le récalcitrant serait puni, a-t-il estimé avant de souligner qu’il importe de renforcer la sensibilisation pour récréer la confiance des kinois dans la consommation de ce billet.
Experte en question financière, monétaire et fiduciaire dans un cabinet dans la commune de Limete, Mme Charleine Kamba, a dit à l’ACP: « Partout, à travers le monde, seule, la banque centrale, Institut d’Emission, a le pouvoir de déclarer que tel ou tel autre billet de banque a cours légal et doit donc être utilisé dans les différentes transactions à l’interne ». Toutefois, a-t-elle précisé « la consommation d’un billet ne se fait pas sur base d’une quelconque pression. Elle est le résultante de la confiance entre le dit billet et son consommateur ».
Pour preuve, a-t-elle fait remarquer: « Jusqu’à ce jour, les Congolais continuent à consommer les billets de 100 et de 50 FC malgré leur état fatigué ».
ACP/
